On prépare déjà la prochaine saison de ski
Cet été pas un boulon des remontées mécaniques n’échappera à l’œil scrutateur de Martin Rochon et de son équipe à la station Mont Tremblant.
On exagère à peine la minutie du travail effectué actuellement et tout l’été par l’équipe du directeur des opérations montagne.
Les skieurs et planchistes venaient tout juste de quitter les pentes avec la fin de la saison que les 28 employés s’attaquaient à la tâche de remettre en parfait état le réseau de 14 remontées mécaniques propulsées par des moteurs électriques.
Martin Rochon est à la tête d’un régiment qui comprend 13 mécaniciens, 2 électrotechniciens, 2 spécialistes en attaches, 1 électricien, 8 opérateurs d’entretien et 1 acheteur et magasinier.
« À la fin de l’été, tout y aura passé. Nous allons inspecter chaque pylône, cabine, télésiège, poulie et câble. Rien ne sera laissé au hasard », indique-t-il.
Ce dernier ne ménage pas les éloges à l’égard de son équipe de gens « expérimentés et consciencieux ».
« Je suis privilégié de compter sur un personnel très stable. Avec toute cette expérience, il n’y a pas de situations qui échappent à notre contrôle », mentionne le directeur des opérations.
L’un des employés, Mario Piché, fait figure de doyen avec ses 40 ans de service aux opérations.
Excellent bilan de fiabilité
Martin Rochon est lui-même employé de la station Mont Tremblant depuis 1993 et il est directeur des opérations montagne depuis 2003.
« Je connais cette montagne sous tous ses angles. Je suis né à Sainte-Thérèse, mais ma famille possède un chalet à Lac-Supérieur depuis 30 ans. J’ai skié à Tremblant toute ma vie. C’était presque naturel que je finisse par y travailler », souligne-t-il.
Martin Rochon affirme non sans un pincement de fierté que les installations de remontée mécanique présentent un excellent bilan de fiabilité. « Les pannes et les bris sont très rares ici », affirme-t-il.
La plupart du temps les interruptions de service surviennent lorsqu’il y a un très fort achalandage et la présence de beaucoup d’usagers peu familiers avec le fonctionnement des remonte-pentes. Les nouveaux skieurs peuvent plus facilement effectuer une fausse manœuvre qui enclenchera le dispositif de sécurité et un arrêt de service, soutient le directeur des opérations.
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