Week-end Spartan Trifecta: 8 mythes à déboulonner
Les 14 et 15 juin prochains, des centaines de courageux coureurs se donneront rendez-vous au mont Tremblant pour relever un défi herculéen. Mais la course est loin d’attirer que les durs à cuire.
La seule course de la série Spartan à se tenir au Québec attire des athlètes d’un peu partout en province, d’ailleurs au Canada et même de l’étranger. Cette année, on attend plus de 9000 participants d’un peu partout en province, du Canada et de l’étranger. On compte déjà plus de 6500 inscrits.
Le principe est simple : parcourir une certaine distance au pas de course et surmonter plusieurs obstacles. Plus la distance est longue, plus les obstacles sont nombreux. On propose des distances de 5 km, 10 km, 21 km et 50 km. Les obstacles associés aux distances sont respectivement de 20, 25, 30 et 60.
L’Info s’est entretenu avec Nicolas Bertrand, l’organisateur de l’événement avec qui on a voulu déboulonner quelques mythes sur cette course que plusieurs trouvent intimidante.
Les 8 mythes à déboulonner
Mythe no 1 : Tous les coureurs auront à gravir le mont Tremblant.
« Pas tout à fait », relève-t-il. Les coureurs du 5 km n’auront qu’à gravir une partie du mont Tremblant, mais il est vrai que les coureurs des plus longues distances (10 km, 21 km et 50 km), auront à le gravir, et ce, à plusieurs reprises.
Mythe no 2 : Il faut vraiment être en super grande forme pour participer à une Spartan Race.
« C’est une activité qui est difficile, c’est un <@Ri>challenge<@$p>, mais il y a de l’espace pour tout le monde. Oui, c’est une course, mais pour bien des participants c’est une compétition avec eux-mêmes et au fil d’arrivée, ils ressentent une grande fierté. » Il décrit ensuite le parcours du 5 km qui est très populaire pour les non-initiés qui consiste d’abord à une montée qui est suivie d’une descente qu’il qualifie d’amusante, là où se trouvent les obstacles à franchir. « Les gens le font vraiment à leur rythme. » Il relève aussi l’entraide et le soutien moral entre les participants, surtout les moins aguerris. Ce sont plus de 10 millions de personnes à travers le monde qui ont franchi la ligne d’arrivée d’une Spartan Race.
Mythe no 3 : Les obstacles sont quasi impossibles à surmonter pour monsieur et madame Tout-le-Monde.
« Tellement pas », défend l’organisateur. Il précise que les obstacles sont variés, ludiques et que leur degré de difficulté fluctue avec la distance choisie. Parmi eux on trouvera sur le parcours: des murs à escalader qui vont de 4, 6, voire 7 pieds. Les coureurs auront aussi à ramper sous des clôtures de barbelés, à grimper à l’aide de cordes, et à escalader des murs de traverse. « Les participants auront aussi à se déplacer avec des charges; des sacs de sable ou des sceaux remplis de gravier. » Il précise que les obstacles les plus difficiles, comme la tyrolienne, sont réservés aux parcours plus exigeants (21 km ou 50 km), les parcours de 5km et de 10 km comprennent les obstacles les plus accessibles.
Mythe no 4 : Il faut impérativement courir entre les obstacles.
« Dans Spartan Race, il y a le mot <@Ri>race<@$p>, qui signifie course en français, mais ça ne veut pas dire qu’il faille courir à tout prix entre les obstacles, certains participants font alterner course ou marche ou même le font qu’en marchant », précise M. Bertrand.
Mythe no 5 : Tous les obstacles doivent être franchis.
« Si le participant éprouve de la douleur à un bras ou à une épaule qui ne le permet pas de se hisser à un obstacle en particulier, bien sûr qu’il peut le contourner et poursuivre sa route », précise-t-il. Il ajoute que lorsqu’un obstacle est ainsi contourné, les participants sont invités à parcourir une courte boucle supplémentaire pour compenser le temps gagné.

Photo: Alexandre Baril, Epic Action Imagery
« On attend environ 700 enfants cette année, c’est la prochaine génération, il faut les encourager à bouger. »
− Nicolas Bertrand
Mythe no 6 : Une course à obstacles, ça peut vraiment être dangereux.
« Contrairement à d’autres courses où des obstacles sont installés ici et là sur le parcours sans aucun protocole, nous, chacun des obstacles a été conçu par des ingénieurs et chacun des obstacles a été approuvé par les équipes de Spartan Race et par des ingénieurs compétents en la matière. Toutes les structures constituant les obstacles ont été fabriquées sur mesure et inspectées à maintes reprises », énonce l’organisateur. Il précise aussi que du personnel médical est dispersé le long des parcours et qu’au moins un bénévole est présent à chacun des obstacles pour accompagner les coureurs. Les parcours ont été conçus pour éviter les passages potentiellement dangereux pour les participants comme les passages très techniques ou les zones rocheuses.
Mythe no 7 : Ces courses ne sont destinées qu’aux adultes.
« On attend environ 700 enfants cette année, c’est la prochaine génération, il faut les encourager à bouger », annonce-t-il. Des parcours de 1 km, 1,5 km et 3 km sont proposés aux jeunes âgés de 4 à 13 ans. Le temps moyen que prennent les jeunes à parcourir la distance et les obstacles est de 32 minutes et 16 secondes. Le parcours de 3 km est proposé en formule « Open » ou « élite ».
Mythe no 8 : L’inscription est beaucoup trop onéreuse, les coureurs n’en ont pas pour leur argent.
« C’est vrai que ce n’est pas l’activité la moins couteuse qui soit, mais les coureurs en ont pour leur argent. Outre le t-shirt, la médaille et tout le reste, c’est d’abord une expérience qui vaut le coût. » L’organisateur encourage les participants à s’inscrire très tôt, jusqu’à un an d’avance pour économiser, mais aussi de garder un œil sur les promotions tout au cours de l’année. « Un bon truc, pour les gens qui ne peuvent se permettre une telle dépense, c’est de s’inscrire comme bénévole pour une journée, ils pourront alors participer gratuitement à une course de leurs choix dès le lendemain ou dans l’année qui suit », ajoute Nicolas.

Steve Béchard / Photo: gracieuseté
La piqure Spartan
Le Jérômien Steve Béchard a participé à sa première course Spartan en 2013 à Morin Heights. « J’étais moins en forme dans ces années-là, j’ai vraiment trouvé ça difficile ». Depuis, le coureur a participé à pas moins de 95 courses Spartan, et ce, toutes distances confondues, 5 km, 10 km, 21 km ou 50 km. À Mont-Tremblant cette année, il est inscrit à l’épreuve du 21 km le samedi et à celles du 5 km et du 10 km le dimanche. « Cette année, je vais atteindre les 100 courses », ajoute-t-il. Il n’y a rien pour le ralentir, pas même un diagnostic de cancer survenu en 2021, dont il est en rémission depuis.
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