Soins des animaux
Une retraite bien méritée pour la vétérinaire Patricia Glass
Après presque 40 ans à soigner les animaux de compagnies des Tremblantois, la vétérinaire Patricia Glass a décidé de passer le flambeau.
C’est en raison d’un problème à une hanche que la septuagénaire a décidé de quitter sa pratique qui avait débuté officiellement à Mont-Tremblant en 1985. Déménagée depuis 1996, la clinique vétérinaire Patricia Glass implantée rue de Saint-Jovite continue de rendre des services à la population depuis le départ de la propriétaire ce printemps. « La transition s’est faite de façon naturelle. L’équipe est prête, les nouveaux clients sont les bienvenus », indique celui qui a pris la relève de Patricia Glass, le vétérinaire Mario Gamache.
Des études
D’aussi loin qu’elle se souvienne, Patricia Glass a toujours été entourée par la nature, si bien que sa passion pour les animaux s’est développée en accord avec son mode de vie. « J’ai grandi à Sainte-Agathe et près de chez moi, il y avait une écurie. J’aimais m’occuper des chevaux », évoque la vétérinaire.
Douée à l’école, Patricia Glass a dû aller vivre en ville pour poursuivre ses études. Après quelques voyages, elle s’est rendue au Nouveau-Brunswick pour entreprendre des études en sciences, puis à Guelph en Ontario pour se spécialiser en médecine animale. Après ses études, elle a reçu une invitation du docteur Baker pour revenir dans les Laurentides pour exercer sa passion. Un essai de 2 ans qui se transformera en pratique permanente. « J’ai toujours préféré la campagne », avance la vétérinaire qui a fini par prendre la relève de son mentor.
Les choses changent
Selon la Patricia Glass, beaucoup de choses ont changé dans la pratique vétérinaire depuis ses débuts dans les années 1980. Parmi ces changements, notons la venue d’équipement spécialisé qui permet d’offrir plus de services. « Avant Il n’y avait pas de radiographie ou d’échographie, on avait une table et c’est à peu près tout », évoque Patricia Glass. Avec tous ces changements, la réglementation qui encadre la pratique est devenue beaucoup plus stricte avec les années. « Aussi au début de mes études, hommes et femmes, c’était 50 /50. Aujourd’hui, c’est presque que 90 % de femmes qui font ça », observe la vétérinaire.
Parmi les autres aspects du métier qui ont évolué, la vétérinaire note qu’aujourd’hui plusieurs personnes considèrent leur animal de compagnie comme un membre de la famille. Ils sont prêts à aller beaucoup plus loin qu’avant pour améliorer la qualité et l’espérance de vie de leur animal. « Mais il y a encore des gens qui traitent les animaux comme un bien de consommation » se désole la vétérinaire.
Toujours déchirant
Malgré l’évolution des pratiques, certaines choses seront toujours aussi pénibles pour les vétérinaires selon Patricia Glass. « Ne pas être capable de guérir l’animal, l’euthanasie, ce sont toujours des situations difficiles », évoque-t-elle avant d’ajouter : « Je ne suis pas super sociable, j’ai toujours préféré la présence des animaux. Quand il se plaignent, c’est qu’ils ont vraiment mal. Pourtant, ce qui va me manquer le plus, ce sont les relations avec les gens, les amis que je me suis faits au cours de ces années », conclut-elle.
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