Chœur Tremblant
Toute la beauté du monde réunie dans un chœur
Un samedi matin 9h, le stationnement derrière l’hôtel de ville de Mont-Tremblant est bondé. Un conseil municipal d’urgence? Non. Ce sont plutôt les 56 chanteurs du Chœur Tremblant qui se sont donné rendez-vous pour une répétition en prévision de leur concert printanier qui sera présenté le 23 mai à l’église de Saint-Jovite. L’Info a eu la chance d’y assister.
On a déjà disposé les chaises, les lutrins et le piano dans la salle de répétition (salle du conseil de l’hôtel de ville), les chanteurs s’installent rapidement à leur endroit respectif et l’échauffement commence promptement. Louis Babin, le directeur musical et artistique multiplie les astuces pour bien échauffer les voix. Le chœur est composé majoritairement de femmes. « On a de la chance, un homme s’est ajouté cette année », nous confie Carole Paris la présidente.
Le Chœur de Tremblant est une chorale à quatre voix. Les choristes sont répartis en fonction de leur tessiture de voix : sopranes, alto, ténors et basses.
Accompagné de la pianiste Céline Laverdure, le groupe s’attaque aux premières pièces. « On a un programme chargé, on va tenter ce matin de chanter toutes les pièces qui composent notre concert, pas nécessairement, dans l’ordre dans lequel on va les présenter, je ne m’y suis pas encore attardé », explique Louis Babin à ses choristes.
Renouer avec le public
Le journal s’est entretenu brièvement avec deux choristes. Claude de Granpré est ténor, il a rejoint le chœur en 2007. «J’avais vu une annonce dans L’Info», se rappelle le citoyen de Rivière-Rouge. À cette époque, on se consacrait uniquement au répertoire classique. «C’est notre nouveau directeur musical qui a amené le répertoire populaire et contrairement à ce qu’on pourrait croire c’est tout aussi exigeant, sinon plus.» Le choriste se réjouit de pouvoir renouer depuis quelques années, avec le public, et ce, sans aucune restriction. «On a été une des premières chorales à se produire en spectacle lors des mesures sanitaires, en concert on devait porter le masque si on ne chantait pas et nous devions respecter une distance de 6 pieds entre les choristes.»
De son côté, Diane Durocher (alto 2) n’est qu’à sa quatrième saison avec la chorale. Celle qui a étudié en musique et qui songeait depuis plusieurs années à rejoindre un Chœur l’a finalement fait quand elle a senti qu’elle en avait le temps. « Il faut y mettre du temps, il faut pratiquer quotidiennement », ajoute Mme Durocher. Elle lève son chapeau à ceux qui dans la chorale chantent à l’oreille. «Je sais lire la musique, j’aime comprendre le solfège et j’ai besoin de mes partitions, je trouve ça incroyable qu’ils y arrivent sans partition», poursuit-elle. « Une chorale, c’est de l’harmonie, au sens large du terme. Il règne une très belle harmonie entre les pupitres. Il y a une belle atmosphère, on rigole un peu. Louis nous rappelle quelques fois à l’ordre, il est d’une patience incroyable», poursuit l’alto. «Lorsqu’on rejoint une chorale, au début on est un peu craintif, on a peur d’exprimer notre voix. La voix n’est pas toujours parfaite. C’est le bonheur de chanter en groupe, même si parfois notre voix est un peu vacillante, mais ça va se dissoudre dans la chorale au complet, il y a le soutien des autres chanteurs », conclut-elle.
Chante la beauté du monde
Intitulé Chante la beauté du monde: une célébration vibrante portée par la musique, on pourra y entendre des pièces variées tirées du répertoire classique, contemporain et populaire. Mme Paris a accepté de dévoiler quelques pièces mises au programme de la soirée, on pourra entendre, entre autres, le Chœur des pèlerins (opéra Tannhäuser) de Richard Wagner, les feuilles mortes de Joseph Kosma, Je voudrais voir la mer de Michel Rivard, La Bohème de Charles Aznavour ainsi que Besame mucho de Consuelo Velazquez.
Outre le directeur musical, les choristes et la pianiste, la scène sera aussi partagée par 11 musiciens, dont un quintette à cordes (2 violons, alto, violoncelle et contrebasse), un trio de bois (clarinette, basson, flûte traversière), un tromboniste et un percussionniste.
Les billets peuvent être achetés auprès des choristes ou la papeterie Hamster l’Apostrophe Plus, rue de Saint-Jovite.
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