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Mont-Tremblant : « un très bel hiver » dans les sentiers

Publié le 11 février 2025 par Médialo

Au cœur de l’hiver et en réaction aux nouveautés dévoilées il y a quelques mois, l’heure est à la satisfaction pour Guillaume Gissinger, directeur des sentiers de la Ville de Mont-Tremblant.

Photo gracieuseté – Guillaume Gissinger

Par Hugo Saez | redactionlaurentides@medialo.ca

La grande nouveauté de l’hiver, c’est cette nouvelle stratégie de damage et d’entretien des sentiers, qui se caractérise par la mobilisation d’une équipe de professionnels à l’interne. Pari réussi, pour le moment.
« En constituant une équipe, nous pouvons gérer nous-mêmes le damage et cela permet une souplesse qui n’est pas comprise dans une gestion contractuelle. On peut travailler en fonction des aléas météorologiques, avoir une meilleure réactivité et s’adapter plus rapidement. On a de très bons échos avec notre damage des sentiers », félicite Guillaume Gissinger.

Autogestion payante

L’instabilité des conditions météorologiques est l’un des facteurs qui l’ont poussé à prendre cette décision. « Le premier hiver où je suis entré en fonction, il y avait énormément de neige et on devait intervenir tous les jours. L’année d’après à cause de la pluie, on manquait de neige : sauf que le contrat, lui, était le même », justifie le directeur des sentiers.
Dans les sentiers, les usagers répondent à l’appel et profitent de l’épais manteau neigeux qui recouvre le territoire. « On a constaté une bonne augmentation de l’achalandage. On est aidé par un très bel hiver, qui a commencé plus tard, mais c’est la nouvelle norme. Désormais, il faut s’attendre de plus en plus à ce que le froid s’installe et la neige reste à partir de janvier », précise le manitou des sentiers en ajoutant qu’il va falloir s’habituer à vivre des hivers différents.

« Confiant pour l’avenir »

Cette saison hivernale est également marquée par l’ajout de nouvelles pistes de fatbike sur Gray Rock. Il se pourrait d’ailleurs que des initiatives comme celle-ci voient le jour lors des prochains hivers. « On travaille à développer un meilleur réseau pour le fatbike. C’est une activité complémentaire au ski de fond. Quand la neige est fraiche, c’est plus agréable de sortir les skis. Puis après plusieurs jours sans neige et une fois durcie, c’est le moment parfait pour le fatbike », informe M.Gissinger en rappelant aux cyclistes de ne pas emprunter les pistes réservées au ski de fond.

« On a encore beaucoup de progrès à faire. C’est le premier hiver où l’on fonctionne de cette manière, donc ça demande pas mal d’ajustements en interne, au niveau de la gestion humaine et mécanique. Ça veut dire qu’on sera capable d’offrir un meilleur produit pour les années suivantes. On est confiant pour l’avenir », conclut ce dernier à propos de la stratégie de damage.

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