Pour les étudiants, la transition du secondaire vers la prochaine étape de leur vie est une période charnière, selon Sébastien Tardif, directeur général du Centre de Services scolaire des Laurentides. « C’est une transition », explique-t-il. « Tout au long de notre vie, nous vivons plusieurs transitions importantes. Que ce soit le passage de l’école primaire au secondaire, le début de la vie commune ou la retraite, chaque transition nécessite une bonne préparation. » Pour cela, il énumère des facteurs de protection : « une bonne connaissance de soi, une bonne estime de soi, un sentiment de compétence et un réseau sur lequel on peut compter. »

Une transition significative
Pour les finissants du secondaire, cette transition implique souvent de choisir entre différents chemins : entrée sur le marché du travail, formation professionnelle ou poursuite des études collégiales et universitaires. « Quelle que soit la décision prise, il s’agit toujours d’une transition significative », souligne M. Tardif. « Les élèves quittent un environnement scolaire plus encadré, plus sécurisé, et peu importe où les finissants vont aller, ce sera vers une plus grande autonomie. Ils vont devoir mobiliser des compétences qui ont été développées au fil des ans et les mettre en pratique. »

Savoir motiver
Motiver les finissants à terminer leur parcours est important pour l’organisation scolaire. « La perspective d’un avenir meilleur est un facteur de motivation clé », explique M. Tardif. Il complète en ajoutant qu’il est important de rendre les apprentissages significatifs pour les élèves, en montrant comment ils peuvent être appliqués dans leur vie quotidienne. Il donne l’exemple qu’il est plus motivant d’apprendre à faire des fractions en faisant une recette qu’en effectuant des exercices dans un manuel.
De plus, une relation de confiance entre les enseignants et les élèves est essentielle, tout comme un soutien personnalisé en fonction des besoins de chaque élève : « On cherche à les aider à avoir un but à atteindre, un élève qui n’a pas de plan c’est un élève à risque. Il faut les accompagner, les orienter. Avoir un plan moyen long terme c’est toujours gagnant. » Il souligne l’importance de leur offrir un milieu sain et sécuritaire.

Les finissants en chiffre :
Le Centre de services scolaire des Laurentides compte cette année un total de 930 finissants, dont 530 dans le secteur jeune (incluant un diplôme d’études secondaires (DES) et une qualification en métier spécialisé) 50 en éducation des adultes et 345 en formation professionnelle. « Chaque finissant mérite d’être reconnu pour ses efforts », souligne M. Tardif. « À nos yeux tous les finissants ont fait des efforts importants, peu importe le parcours de chacun, ils sont allés au bout de leur programme d’étude. Pour nous, c’est important de reconnaitre tous nos finissants, car tous les chemins sont exigeants. »

À l’école Curé-Mercure, on compte 161 élèves finissants : 139 auront un DES et 22 auront une formation semi-spécialisée;
À l’école Augustin-Norbert-Morin, il y a 201 finissants : 184 obtiendront un DES, 17 finiront avec une formation en métier semi-spécialisé;
À la Polyvalente des Monts, il y aura 170 finissants, dont 144 qui décrocheront un DES et 26 une certification en formation semi-spécialisée;
À Vert-Pré, 3 étudiants finiront avec un DES.

Pour les jeunes qui quittent l’école secondaire, M. Tardif leur souhaite que de belles choses : « Ce que j’espère pour eux, après le passage à la CSSL, c’est qu’ils aient confiance en eux, qu’ils osent voir grand, qu’ils se projettent dans l’avenir, qu’ils vivent leur passion, et qu’ils réalisent leurs rêves. »

 « Que ce soit vers le marché du travail, la formation professionnelle ou les études supérieures, chaque chemin est unique et mérite d’être célébré. », termine Sébastien Tardif, directeur général du Centre de services scolaire des Laurentides.

Photo Adobe Stock

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