Jen-Mark Thouin : papa, grand-papa et arrière-grand-papa à la fois
À l’occasion de la fête des Pères, L’info est allé à la recherche des papas inspirants qui composent notre région. Entretien avec Jen-Mark Thouin, pour qui la famille est « très importante » et incarne un véritable « cadeau de la vie ».
Par Hugo Saez|redactionlaurentides@medialo.ca
« Bienveillant, dévoué et humain » : ce sont les trois termes sélectionnés par Jen-Mark Thouin pour se décrire. Engagé dans la communauté et au service de sa famille, il est le père de trois enfants, grand-père de neuf petits-enfants et arrière-grand-père de quatre arrière-petits-enfants. « Ça fait une belle famille autour de la table », ironise l’homme âgé de 76 ans.
Aux premières loges
Enseignant pendant près de 40 ans, Jen-Mark Thouin a toujours endossé son rôle paternel. « On a été élevé avec des valeurs comme l’entraide et le respect des autres. Pour moi, ce sont des valeurs importantes qu’il faut transmettre à ses enfants, ses petits-enfants et ses arrière-petits-enfants », insiste ce dernier.
Au fil des années, il ne cesse de donner de son temps pour sa famille. « Quand on est père, on est là au début. Grand-père, on est là pour les accueillir et avoir du plaisir. Arrière-grand-père, on est encore là parce que l’on sait que l’on vieillit vite. En étant près d’eux, on les voit plus grandir parce qu’on les suit dans leurs activités, même si on ne peut pas être présent partout », expose Jen-Mark Thouin en parlant de l’un de ses petits-fils qu’il suit lors de ses compétitions de BMX au haut niveau ou encore de son récent voyage en Espagne avec ses trois enfants en avril dernier.
« Ça nous garde jeune aussi »
« Rien que le mot être en dit beaucoup. Être présent avec tout ce qu’ils vivent. Dans la vie il y a des difficultés, mais aussi beaucoup de joie. Être capable de dialoguer, savoir lâcher prise et accepter tous les changements sans aucun jugement », sont des principes que Jen-Mark Thouin ne perd pas de vue.
En dehors de sa famille, ce dernier est également très impliqué au sein de sa communauté. Bénévole pour la Maison Palliacco, il tient à rester actif le plus longtemps possible. « On reçoit plus qu’on ne donne. Si on veut être bien dans la vie, il faut donner. Ça nous revient tout le temps si on donne, on est choyé. Et puis si l’on fait du bénévolat, il paraît que l’on vit plus vieux », plaisante le père, grand-père et arrière-grand-père de la région.
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