À l’âge de 61 ans, Nataly Jacob-Laurier va disputer son premier IRONMAN 70.3
Bénévole durant plusieurs années sur l’IRONMAN 70.3 de Mont-Tremblant, Nataly Jacob-Laurier sera cette fois-ci sur la ligne de départ de l’épreuve. Une participation qu’elle dédie à sa mère, paraplégique, qui l’a toujours encouragée à « utiliser ses jambes et à profiter de la vie ».
Par Hugo Saez|redactionlaurentides@medialo.ca
Quatrième enfant de la famille, Nataly Jacob-Laurier a toujours été une amatrice des sensations fortes. « Je suis hyperactive et je suis toujours en train de faire du sport extrême », renseigne celle qui s’est déjà essayée aux courses de moto et au parachutisme notamment. À 61 ans, l’idée de parcourir 1,9 km à la nage, 90 km en vélo et 21,1 km de course à pied ne lui fait pas peur. « Je n’ai jamais fait de triathlon de ma vie donc je me dis que c’est maintenant ou jamais », appuie celle qui a grandi sur le bord du lac Nominingue.
Une histoire inspirante
« Dans les trois sports, j’ai des problèmes : une hernie dans le dos, une épaule qui a subi une troisième opération l’année dernière et des problèmes biomécaniques dans les pieds », expose Nataly Jacob-Laurier. Malgré tout, les paroles de ses parents ne cessent de résonner en elle et constituent une source de motivation infaillible.
« Même si elle avait la maladie, ma mère ne s’est jamais plainte une minute. Elle m’a toujours appris à aller au-delà de mes limites et m’a toujours poussé à aller plus loin. C’est elle ma motivation. Mon père, lui, disait tout le temps qu’il fallait que je bouge mon corps, sinon il allait rouiller. »
« Être capable de le finir »
Pour venir à bout du défi qu’elle s’est lancé, Nataly Jacob-Laurier s’entraîne depuis le mois d’octobre, à raison de 15 heures par semaine, et ce, peu importe les conditions météorologiques.
Outre le fait qu’elle a été bénévole pour l’évènement durant plusieurs années par le passé, le choix de se tourner vers l’IRONMAN 70.3 de Mont-Tremblant n’est pas anodin. « Pour avoir vu la misère ailleurs dans le monde, toute la région ici est paradisiaque pour moi. Mes racines sont ici et j’ai toujours dit que j’allais y finir ma vie », informe celle qui a vécu une partie de sa vie aux États-Unis et en Afrique du Sud.
Le mot de la fin ? « La vie est un privilège et ce n’est pas tout le monde qui peut en profiter, donc il ne faut pas la gaspiller », conclut Nataly Jacob-Laurier.
Vous aimeriez peut-être...
Voir plus de : Sports
Le projet avance dans les Laurentides
De nouvelles centrales de prêt d’équipements sportifs et inclusifs verront bientôt le jour dans neuf municipalités des Laurentides.
Les Voyageurs champions du RSEQ
C’est vendredi dernier qu’avait lieu la finale de la ligue de football cadet du RSEQ Laurentides-Lanaudière ici même à Mont-Tremblant …
Une carte de membre pour développer le ski de fond
À l’occasion de leur 50e anniversaire, le Club des Fondeurs-Laurentides proposera une carte de membre au coût de 50 $ …