Par Rosalie Bryar|redactionlaurentides@medialo.ca

La première est la Maison de Soma, une ferme cofondée par Edith Foliot et Didier Lortie qui se retrouve parmi les finalistes pour le prix du tourisme gourmand. Située à Mont-Tremblant, elle est au service de l’exploration culinaire et possède une variété de production comme des poulets, du miel, des herbes aromatiques, des fleurs, des légumes, etc.

« Nos productions servent comme base pour le restaurant gastronomique ouvert le soir avec un menu fixe où on offre une exploration sous le thème du terroir et de la saisonnalité. Le jour, différentes formules sont offertes en fonction de la saison. Cet été, ce sera la formule buvette ouverte tous les jours de 11h à 17h qui offrira un format pique-nique où les gens pourront manger dans les champs avec une bonne bouteille de vin », explique le cofondateur, M. Lortie.

D’après celui-ci, c’est probablement l’unicité de l’entreprise qui lui a permis de se retrouver parmi les finalistes pour les Lauriers : « Selon moi, notre offre est assez unique. Évidemment, il existe d’autres tables champêtres, mais c’est assez rare qu’elles produisent au moins 80-90% des ingrédients qui sont servis dans l’assiette. Je pense aussi que le vaste terrain qui permet une superbe vue et l’ambiance apaisante du lieu nous permettent de nous démarquer », mentionne-t-il.
Le fait d’être sélectionné et d’avoir une reconnaissance par les pairs représente un bel honneur pour les propriétaires qui œuvrent depuis moins d’un an.

Producteur de l’année

La deuxième entreprise est la Récolte de la Rouge, une ferme familiale de petits fruits et de légumes biologiques située à Brébeuf et dirigée par Mathieu Roy. Celle-ci se retrouve parmi les finalistes pour le prix du producteur de l’année. M. Roy et son équipe misent surtout sur la production de fruits et légumes adaptés pour la fine restauration.

« J’aime beaucoup la collaboration avec les restaurants et les chefs pour la rétroaction qu’on peut avoir de leur part et parce que je suis assuré que mes produits sont utilisés lorsqu’ils sont frais.

J’approvisionne donc plusieurs restaurants de la région comme le Restaurant Normal à Sainte-Agathe, La Belle Histoire à Sainte-Marguerite et le Baumier à Prévost, par exemple », explique le propriétaire. Celui-ci croit que le souci du détail, le respect du bon stade de récolte et la fraîcheur des produits de l’entreprise lui ont permis d’être sélectionnée comme finaliste pour les Lauriers de la gastronomie.

Cette reconnaissance représente beaucoup pour l’agriculteur : « C’est difficile physiquement et mentalement d’entretenir une ferme, donc de se faire sélectionner et de se faire reconnaître par d’autres ça aide vraiment à continuer et c’est une belle source de motivation. Je me sens choyé et honoré », conclut-il.

Le gala de remise des prix aura lieu au New City Gas à Montréal le 27 mai prochain. Le vote final est ouvert afin que tous les professionnels de l’industrie puissent voter dans le but de définir les lauréats qui recevront au total 17 prix sous forme de statuettes officielles.

 

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