Une sixième édition pour le mouvement À GO, on lit!
Axé sur le plaisir de lire chez les adolescents et les jeunes adultes, le programme À GO, on lit! s’intéresse cette année aux bienfaits de la lecture. Lancée au début du mois d’octobre, cette campagne promotionnelle se poursuivra jusqu’au 30 novembre prochain.
Par Hugo Saez|redaction-in@inmedias.ca
« Souvent, on voit l’ampleur des romans en premier donc on y va à reculons, parce que l’on regarde le nombre de pages. On a aussi tendance à associer la lecture au cadre scolaire et c’est une erreur que l’on commet. C’est pourquoi il faut la démocratiser et rendre ça moins gros que ce que c’est », estime Kevin Raphaël, l’un des trois ambassadeurs de ce mouvement.
Une notion de plaisir
Afin que les Laurentiens puissent trouver leur bonheur parmi les nombreux choix de lectures qui s’offrent à eux, le programme a mis en place un quiz sur son site internet pour les guider au mieux. Sébastien Tardif, président d’À GO, on lit! et directeur général du Centre de services scolaire des Laurentides, attache une grande importance à la promotion du plaisir de la lecture.
« Lorsque l’on considère que 19% des Québécois sont analphabètes et que 34,3% rencontrent d’importantes difficultés en matière de lecture selon les données de la Fondation pour l’Alphabétisation, il devient essentiel de favoriser une culture de la lecture plus solide, expose ce dernier. L’initiative À GO, on lit! s’engage à rendre la lecture plus accessible et à lier le plaisir de lire aux centres d’intérêt des jeunes grâce à son quiz. En collaborant ensemble, nous pouvons réellement inspirer l’amour de la lecture chez les ados et les jeunes adultes ».
« Un livre, c’est un artefact »
La diversité des formats aide à ce que chacun puisse sélectionner un ouvrage qui lui correspond. « Aujourd’hui, on trouve des lectures intéressantes et petit à petit, on aiguise ses capacités de lecture, renseigne Kevin Raphaël. C’est l’fun de lire et lorsque l’on voit les jeunes retrouver le plaisir de lire, c’est une première victoire pour nous ».
L’ambassadeur met également en lumière l’idée que les possibilités offertes par la lecture constituent sa réputation. Chacun est libre de faire ce qu’il souhaite avec son écrit. « Quand on lit un livre, il n’y a pas de règles. On peut le commencer au début, à la fin, au milieu : c’est propre à soi. C’est ce qui fait vraiment la beauté de la lecture », affirme ce dernier en précisant que le mouvement ne cesse de s’étendre édition après édition.
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