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Myrianne Côté couronnée de succès sur l’Ironman 70.3 de Memphis

Publié le 24 octobre 2023 par In Médias

Le 7 octobre dernier en terres tennesséennes, Myrianne Côté a fait parler ses qualités athlétiques pour aller s’emparer de la première place chez les 50-54 ans. Elle a bouclé sa course en 5 heures, 16 minutes et 51 secondes.

Myrianne Côté oscille entre 7 et 10 heures d’entraînement par semaine en fonction de la période de l’année. (Photo gracieuseté)

Par Hugo Saez-redaction-in@inmedias.ca

Après 1.9km à la nage, 90km passés sur le vélo et 21.1km parcourus à pied, Myrianne Côté était tout simplement la plus forte. « Par rapport à mon plan de match, ça s’est dessiné tel que prévu. Mon temps de nage était celui que je voulais, sur le vélo ça a été un peu plus long en raison du parcours vallonné et sur la course à pied, je suis arrivée bien préparée pour faire 1h40, relate la triathlète chevronnée. Quand j’ai franchi la ligne d’arrivée, je me suis rapprochée de l’une des sherpas et elle m’a informé que j’étais numéro un. Je ne le savais même pas. Ça a été un sentiment de réalisation incroyable. Tout était aligné, c’est comme une magie qui a opéré ».

Parmi l’élite mondiale

Grâce à cette victoire probante, la Tremblantoise perpétue la tradition en décrochant son ticket pour les prochains championnats du monde, qui se dérouleront à Taupo (Nouvelle-Zélande) en décembre 2024. « Je ne participe qu’à une compétition par saison, et à chacune j’ai fait un podium pour me qualifier aux championnats du monde », renseigne cette dernière. Une règle à laquelle elle ne déroge pas, qui témoigne d’une certaine régularité au plus haut niveau.

Alors qu’elle ne s’est finalement pas rendue en Finlande pour des raisons professionnelles, Myrianne Côté va pouvoir goûter à sa huitième apparition sur un championnat du monde d’Ironman. Toujours bien classée, mais trop loin pour espérer glaner une médaille par le passé, elle ne cache pas ses ambitions pour l’édition 2024. « Si j’arrive à faire un top 5 pour me calibrer avec les meilleures au monde, là je me donnerais 10/10 », avertit la Laurentienne.

En tribu

La triathlète ne voyagera pas seule jusqu’en Océanie. André Janneteau, Natalie Marleau, Louise Atkinson Clark et Richard Mayer seront eux aussi de la partie pour le club Tri-Connexion de Mont-Tremblant. Bien qu’il s’agisse d’une discipline où chacun est responsable de sa performance, Myrianne Côté tient à insister sur les bienfaits d’une dynamique de groupe lors des entraînements et pendant les compétitions. « À travers la réalisation d’un individu, il faut accorder beaucoup d’éléments positifs à la notion de groupe. Être avec d’autres athlètes, ça fait toute la différence. C’est comme quelque chose qui te tire vers le haut. Je vois vraiment la différence entre les fois où je suis seule et lorsque l’on voyage en groupe », assure la Laurentienne.

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