Les Laurentides : « L’enfant pauvre des enfants pauvres » -Vincent Marissal

Publié le 21 avril 2023 par Martin Dumont

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Martin Dumont

Journaliste | mdumont@medialo.ca

Devant les défis criants en santé pour la population des Laurentides, le député Rosemont de Québec solidaire et mandataire du dossier de la santé pour son parti, Vincent Marissal était de passage dans la région des Laurentides les 13 et 14 avril dernier.

Le directeur général du Conseil des préfets des Laurentides, M. Christian Côté, la présidente de L’AMOLL le Dr Lyne Couture, le député de Rosemont pour Québec solidaire, Vincent Marissal et le président de la Coalition Santé Laurentides et préfet de la MRC des Laurentides, Marc L’Heureux. (Photo-gracieuseté)

Son objectif était de rencontrer des groupes, syndicats et professionnels de la santé afin de prendre le pouls de ce qui se passe actuellement chez nous en santé. « J’ai besoin de connecter avec le terrain et j’ai besoin de parler aux gens qui sont impliqués directement », évoque l’homme politique.

Un bilan confrontant

Au terme d’une journée et demie de rencontres avec ces organismes, M. Marissal et son équipe ont participé à une assemblée publique qui a eu lieu le 13 avril à Saint-Jérôme afin de présenter un bilan de sa tournée. « Après avoir parcouru le plusieurs régions du Québec, c’est toujours aussi confrontant de constater les besoins. Chaque région à ses particularités, mais les Laurentides, c’est vraiment l’enfant pauvre des enfants pauvres », observe Vincent Marissal.

Malgré les cris du cœur répétés des acteurs de plusieurs milieux de la santé, les choses ne vont pas à s’améliorant constate M. Marissal. « On sait qu’il y a des choses à faire, mais il n’y a pas de plan concret, pas de budget, pas d’échéance. C’est vraiment à n’y rien comprendre », soutient-il.

S’il avait à résumer son passage dans la région, M. Marissal l’exprimerait ainsi :

« Ce qui me touche le plus suite à mon séjour dans les Laurentides, c’est de sentir à quel point les gens du coin se sentent abandonnés. Les gens sont attachés à leur région, ils ne veulent pas avoir à se rendre en ville pour profiter de leurs traitements, ils veulent continuer à vivre et travailler ici. On oublie parfois l’humain dans tout ça ».- Vincent Marissal

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