Les deMOIs’aile de Curé-Mercure ont célébré leur année
Quatre mois après le lancement de la cohorte de Curé-Mercure de Mont-Tremblant, les blogueuses de la deMois’aile avaient rendez-vous pour faire le bilan de leur expérience.
Quelques minutes après que la cloche ait retenti, les quinze jeunes blogueuses ont retrouvé la fondatrice de la deMOIs’aile, Marie-Ève d’Amours, le sourire aux lèvres et bien moins intimidées qu’au lancement de la cohorte en octobre 2022.
Une fois les demoiselles installées, la fondatrice leur a confié qu’elle était heureuse de les retrouver pour célébrer cette année et de pouvoir « jaser ensemble de toute l’expérience » qu’elles ont vécue.
« Il y a 5 ans, je faisais la première conférence à l’auditorium avec le projet pilote de la DeMOIs’aile où on avait une quinzaine de blogueuses de 5e secondaire qui ont participé pendant quasiment trois mois pour voir si ça allait fonctionner », leur a expliqué Marie-Ève d’Amours.
En effet, le 4 avril 2018, le projet pilote de la deMOIs’aile était lancé à l’école secondaire Curé-Mercure de Mont-Tremblant avec 13 élèves de 5e secondaire avant que le projet déploie ses ailes dans d’autres écoles de la région.
Écrire libère
Outre le fait que d’écrire sur la deMOIs’aile a permis à ces jeunes filles d’améliorer leur façon d’écrire et d’être meilleure en cours de français, comme l’a mentionné Émilie Lussier, le blogue leur a offert une façon d’exprimer leurs émotions et de les partager auprès de tous.
« Moi j’aimais ça le lire à ma mère pour qu’elle sache comment je me sens et elle comprenait ce que je voulais dire », a raconté une des blogueuses.
Peu importe les années et les élèves, toutes les blogueuses de la cohorte 2022-2023 de Curé-Mercure sont unanimes: écrire leur a permis de se libérer et de « sortir leurs émotions ».
« La deMOIs’aile m’a permise de me libérer, car c’est rare que je parle de comment je me sens, de mes émotions. » – Amélie Chalifoux-Gauthier, auteure du premier texte coup de cœur publié dans L’info.
Le blogue de la DeMOIs’aile offre la possibilité à ces jeunes filles de s’exprimer librement sur des sujets divers et variés qu’elles ont choisis. « Chaque thème peut être publié dépendant de comment il est abordé », a rappelé la fondatrice.
Alors que pour Maully Ouimet les textes qu’elle a composés ont aidé des personnes à comprendre pourquoi elle agissait d’une certaine manière, pour Angélie Vézina, « lire les textes des autres, ça fait du bien de voir qu’on n’est pas les seules à sentir comme ça en dedans ».
La bienveillance
Durant ce rendez-vous spécial, toutes les blogueuses ont partagé leur expérience. Certaines d’entre elles ont d’ailleurs lu un nouveau texte qu’elles avaient gardé dans leur téléphone sous le regard bienveillant de la fondatrice et des membres de l’établissement.
Des larmes ont coulé, des mains se sont crispées, mais le soulagement d’avoir pu dire à voix haute ce qu’elles pensaient était bel et bien présent.
À l’issue de cette célébration, plusieurs blogueuses ont confié qu’elles veulent continuer à écrire des textes, mais qu’elles aimeraient avoir des retours. Marie-Ève leur dit qu’elle sera toujours disponible pour elles.
Il est possible de retrouver les textes publiés de la cohorte de Curé-Mercure sur le site de lademoisaile.ca tout comme ceux des écoles secondaires de la région.
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