Une sixième mission humanitaire pour un Tremblantois
Afin d’aider les jeunes femmes à accoucher de façon plus sécuritaire à Arusha, en Tanzanie du Nord, le résident de Mont-Tremblant Jen-Mark Thouin et plusieurs coopérants sont partis en mission humanitaire le 8 janvier dernier.
Que ce soit par le biais de son engagement en tant que bénévole au sein de Palliacco et à la Maison de soins palliatifs La Traversée à Mont-Tremblant, ou encore par son poste de président de l’organisme Développement et Paix et celui de responsable de la jeunesse des Chevaliers de Colomb Conseil 2377 St-Jovite, Jen-Mark Thouin a plusieurs cordes à son arc pour venir en aide aux personnes.
Il confie d’ailleurs à L’info, qu’il a grandi dans une grande famille de 12 enfants où il voyait ses parents « malgré tout ça, aider la paroisse et toutes sortes d’organismes », ainsi que ses oncles et tantes partir en missions à l’étranger.
« C’est inné chez nous de faire du bénévolat. » – Jen-Mark Thouin
Aide humanitaire
En plus de son engagement dans les Laurentides, c’est lors d’une mission au Burundi pour l’organisme de solidarité internationale de l’Église catholique, Développement et Paix, où il a rencontré des jeunes dans des écoles que M. Thouin s’est dit « pourquoi ne pas faire de l’aide humanitaire ? » et qu’il a eu le goût de poursuivre d’autres missions.
À la suite de ce premier voyage au Burundi, il est parti en Honduras, puis en Bolivie à deux reprises où il a participé à la construction de dortoirs dans les écoles et orphelinats avant de se rendre en Tanzanie pour aider et protéger les enfants albinos.
« On a travaillé là justement pour faire des terrains de jeux et de protection puis c’était des dortoirs pour les jeunes filles et de jeunes garçons qui dormaient dans les classes de leurs écoles », raconte-t-il en expliquant qu’en Tanzanie les albinos se font bien souvent enlever et mutiler en raison de certaines coutumes.
Une mission d’un mois
M. Thouin qui a également neuf petits-enfants et trois arrière-petits-enfants est donc reparti le 8 janvier dernier pour la troisième fois en Tanzanie, mais cette fois-ci dans la ville d’Arusha qui compte environ 500 000 habitants afin de construire un dispensaire dans lequel il y aura une salle d’accouchements et quelques chambres.
« Les jeunes filles-mères pourront accoucher dans un endroit sécuritaire et adapté et pouvoir se reposer un peu avant de retourner à la maison, car présentement elles accouchent dans le bureau du médecin qui n’est pas nécessairement adéquat », explique M. Thouin.
Parrainés par un organisme tel que l’Aide internationale à l’enfance (AMIE), ce sont 9 coopérants issus de plusieurs régions comme l’Abitibi, les Hautes-Laurentides qui seront sur place pendant près d’un mois.
« Là-bas, c’est nous qui payons tous les matériaux en plus de payer tous les coûts inhérents à notre voyage comme notre logement, la nourriture, le transport, etc. C’est environ 5000$ », raconte-t-il avant d’ajouter qu’ils travailleront sur place avec des paysans qu’ils engageront et payeront « ce qui leur permettra de gagner un peu de sous ».
« Nous ne sommes pas là pour prendre leur place, mais pour travailler en étroite collaboration. » – Jen-Mak Thouin.
Une poupée
Le Tremblantois est également parti sur le continent africain avec cadeau d’une de ses anciennes élèves du primaire. En effet, Gaëlle Paquin qui confectionne des poupées réalistes destinées aussi bien aux enfants qu’aux personnes ayant subi un choc traumatique, ou encore aux personnes âgées atteintes de troubles cognitifs, lui a offert une poupée avec plusieurs accessoires qui sera laissée au dispensaire.
« Gaëlle m’a fait un beau cadeau avec ce bébé que je vais laisser dans la salle d’accouchement là-bas parce qu’il y a des fois il y a des mères qui perdent leurs enfants. Donc je vais mettre ça dans un petit berceau pour les aider », raconte-t-il.
De belles missions
À force de se rendre en Tanzanie et d’y rester pendant plusieurs semaines, les liens se créent et les retours au Canada se font plus difficilement.
« On travaille pendant un mois avec les paysans sur place, c’est sur qu’on s’attache à ces gens-là. C’est un peu difficile de repartir, mais c’est comme ça. Bien souvent on en retrouve quand on y retourne, mais c’est sûr que ce sont des émotions à chaque fois », explique M. Thouin en soulignant que ce sont de belles missions surtout si il peut aider.
« C’est sûr qu’il y en a qui vont me dire pourquoi tu t’en vas si loin pour aider. Oui, il y a des gens ici qui sont dans le besoin, mais bien souvent ici ils ont des ressources pour répondre au besoin plus facilement que là-bas, car là-bas, si tu n’as pas d’argent, tu ne peux pas aller à l’hôpital. On a vu bien souvent des enfants qui étaient presque à l’article de la mort, puis on s’est cotisé parce que les parents n’ont pas d’argent pour l’envoyer à l’hôpital », conclut-il en ajoutant qu’il est important de « s’ouvrir un peu sur le monde aussi ».
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