Chasseurs de la 117 Nord
Prendre une meilleure décision avant de tirer fait la différence
Dans une précédente entrevue avec L’info, Fabrice Larose, membre des Chasseurs de la 117 Nord, mettait l’accent sur la préservation de la nature et de la faune, tout en chassant. En pleine période de chasse, voici un court retour sur les démarches de l’équipe durant l’été et l’automne.
Qu’est-ce qui a changé depuis l’été dernier? Votre message passe bien?
« Effectivement, depuis que l’on s’est parlé […] plusieurs personnes nous ont écrit pour nous dire: Hey, les jeunes! On a passé votre message, remarque Fabrice Larose. Notre équipe chasse sur plusieurs secteurs de la région. Pour ma part, je chasse à Rivière-Rouge et je n’ai pas constaté de changements importants. »
Depuis la saison chaude, des panneaux jaunes de l’organisme Unis pour la Faune avec le message « 3 pointes minimum sur un côté du panache » sont visibles le long de certaines routes dans les secteurs de Rivière-Rouge, Mont-Laurier et Kiamika, entre autres. L’ouvrage est sous la supervision de l’organisme dont les représentants dans la MRC d’Antoine-Labelle sont Louis Roussel et Patrice Thomas, le premier étant le vice-président de l’organisme au Québec.
« La pression monte depuis que l’on s’est parlé », poursuit M. Larose. « Le monde comprend de plus en plus. […] ». Car disons que les Chasseurs de la 117 Nord sont aussi des porte-paroles non officiels du message d’Unis pour la Faune. Les recommandations de celui-ci sont partagées, notamment celle de bien choisir sa bête avant de tirer. »
« C’est de prendre une meilleure décision », indique le chasseur. « Il y a des chasseurs comme nous qui font de la pression, qui comprennent le côté éthique de tout ça, le respect de la nature, car si l’on pige [trop] dans la ressource, à la fin, il n’y en a plus », faisant allusion aux jeunes chevreuils mâles ».
Fabrice Larose comprend aussi les chasseurs qui détiennent un permis de chasse de fin de semaine. « Eux achètent leur permis pour aller chercher de la viande. Ça se comprend et l’on respecte ça. Mais il faut trouver une solution pour qu’ils comprennent que, dans deux ou quatre ans, ça va changer ».
« Cet été j’ai travaillé fort avec le bouche-à-oreille. Je n’ai peut-être pas changé l’opinion de cent mille personnes, mais, si j’en ai rejoint 10 ou 20, c’est un bon début ». Il est conscient que c’est le droit de chacun de tuer la bête qu’il veut dans les limites des règlements en vigueur évidemment.
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