Une saison qui fait du bien aux clients et aux propriétaires de camping
Les propriétaires des campings des Laurentides sont bien heureux de retrouver leurs clientèles après deux ans de pandémie.

L’esprit est toujours à la fête malgré un début de saison ralenti par le derecho subi dans la région au début du mois de mai.
« On a été un peu moins gâté que l’année passée concernant la température. Comme partout ailleurs, ça a commencé à la fête des Patriotes avec une petite tempête (derecho) », explique la copropriétaire du Camping Lantier à Lantier, Guylaine Juteau.
La copropriétaire du Camping laurentien à Val-David. Mélodie Borgeaud, abonde dans le même sens. « Je ne m’attendais pas à avoir la grosse tempête qu’on a eue[…]La température a même plus d’impact que la COVID-19. Les gens qui vont en camping de venir s’il y a pluie », explique celle qui opère avec son conjoint le camping appartenant autrefois à ses parents.
Même son de cloche du côté du camping Domaine des Cèdres, à Brébeuf. « Pour le moment [l’achalandage] est moins [présent] que l’année dernière à cause des dernières intempéries (fortes pluies, tempête, inondations). Toutes les fins de semaine sont complètes jusqu’à fin août. D’ici là, il ne nous reste que quelques nuitées en semaine », indique le copropriétaire Olivier Lefebvre Miron.
Inflation
Certains employés et propriétaires de camping à qui nous avons parlé constatent des changements dans les habitudes de consommation des clients en raison de l’inflation.
« Cette année, les gens semblent un peu plus stressés avec le prix du gaz, le prix de l’épicerie. Tout a augmenté. J’ai l’impression que ça coûte plus cher sortir de la maison ». – Mélodie Borgeaud
Elle ne voit pas pour le moment une « énorme différence » sur l’achalandage en raison de ce facteur.
« Les gens magasinent beaucoup pour savoir les prix et vont rappeler. Les gens sont prudents dans leurs dépenses. Cependant, on voit qu’on a des réservations familiales qui ne veulent pas payer pour une chambre d’hôtel à 300$. On offre une expérience qui leur permet de partager avec les enfants », explique quant à elle Mme Juteau.
La copropriétaire du camping lantiérois voit tout de même avec positivisme les prochains jours pour son camping malgré le contexte économique. « On redécouvre les plaisirs du camping et les beaux attraits du Québec. L’inflation va nous aider », exprime-t-elle avec un brin d’humour.
Nadine Nantel, employée du Camping Boréal à Montréal, est du même avis. « Si les gens décident d’aller moins en vacances à l’extérieur, ils sont plus dans la région », indique celle qui constate qu’une bonne partie de sa clientèle provient cet été des Laurentides ou de Montréal.
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