Nouvelle collaboration avec In Médias
Code Rouge Antoine-Labelle: sur la ligne pour informer
C’est officiel, l’organisme Code Rouge Antoine-Labelle collabore maintenant avec In Médias pour contribuer à la couverture des faits divers régionaux. Voici une présentation en mode question-réponse de cet OBNL avec son président, Sébastien Gauthier.
Sur quoi repose la mission première de Code Rouge Antoine-Labelle ?
« C’est d’informer les gens sur les faits divers dans la MRC d’Antoine-Labelle et de montrer l’envers du décor. Quand les gens passent devant un incendie, un accident ou tous les autres faits divers, ils voient l’ampleur des dégâts, mais rarement tout le travail qui est derrière une intervention, que ce soit le travail des policiers, des pompiers, des ambulanciers ou autres intervenants, il y a beaucoup de gens, différentes techniques. C’est ce que nous voulons montrer aux citoyens. Donc la mission première est d’informer, notre seconde, d’aider du mieux que nous le pouvons les citoyens et les services d’urgence sur place. Lorsque nous sommes les premiers arrivés et qu’un citoyen est en danger, nous allons intervenir du mieux que nous pouvons pour l’aider, si l’on a besoin d’aide pour la circulation, pour transporter le matériel aussi, etc. Bref, nous sommes disponibles étant donné que nous sommes là. S’il y a des recherches ou sauvetages, on se porte volontaires pour assister les services d’urgence. »
« Nous ne sommes pas là pour rapporter le malheur des gens ou seulement des mauvaises nouvelles; notre objectif est de montrer le travail de nos intervenants dans la région, de permettre aux gens de visualiser un événement comme s’ils y étaient sans se mettre en danger. »
Code Rouge Antoine-Labelle est un OBNL ?
« Code Rouge Antoine-Labelle a été longtemps une petite entreprise avec de légers revenus. Nous avions différentes ententes avec différents médias, nous ne faisions pas de bénéfice. Considérant nos objectifs à long terme de vouloir informer, mais également aider les citoyens et les services d’urgence, nous avons décidé de former un organisme sans but lucratif puisque notre objectif n’est pas de faire de l’argent, mais d’atteindre nos objectifs. »
Code Rouge Antoine-Labelle existe depuis combien de temps, sous ce nom ?
« En 2012, j’ai lancé Urgence Mont-Laurier, dans ce temps là nous apprenions à travailler avec les services d’urgence tout en couvrant les événements. Nous nous sommes adaptés à leurs besoins et leurs demandes pour établir un service médiatique qui respecterait les normes établies au préalable. En 2013, Code Rouge Mont-Laurier a été créée en remplacement de l’ancienne page. Le nom Code Rouge provient du domaine incendie lorsqu’il y a un feu majeur et qu’il y a un risque d’effondrement; les pompiers déclenchent un protocole dit: Code Rouge. Celui-ci a pour but d’avertir les pompiers, mais également tout citoyen d’évacuer la zone le plus rapidement possible. Pour ce faire, tous les véhicules d’intervention sur place déclenchent leurs sirènes en même temps pour une durée assez longue. Depuis 2013, nous avons essayé différents projets en parallèle pour réussir à nous financer. Cela parait anodin, mais nous avons besoin d’habit de combat, dossard, appareil photo, radiocommunication, lettrage pour bien être identifié, lumière clignotante ainsi que de l’essence bien entendu. Et plus nous voulons couvrir de territoire, plus l’on doit trouver des bénévoles dans différents secteurs et l’équiper. En 2018, nous avons adapté notre nom avec le territoire que nous desservons donc nous avons renommé l’organisme Code Rouge Antoine-Labelle, pour démontrer que l’on ne se consacre pas seulement à Mont-Laurier et nous assurons une couverture régionale. Puis en 2019, nous avons débuté un projet d’aide au sinistré afin d’être en mesure d’aider les citoyens et services d’urgence plus concrètement sur le terrain. Mais le projet n’a pas été longtemps en vigueur, des problèmes administratifs ont causé la fermeture de notre caserne à Mont-Laurier. En 2021, Code Rouge Antoine-Labelle a été relancé sous un OSBL. Nous avions développé différentes aptitudes et compétences par rapport à l’OSBL, nous les avons exploités en 2022.
Qui travaille avec vous pour intervenir sur les lieux d’un événement ?
« Nous sommes six bénévoles en majorité à Mont-Laurier, mais l’un d’eux stationne à Rivière-Rouge. Ils reçoivent une formation: comment se comporter sur un événement, les angles et le point de vue qu’ils doivent adopter. Comme nous sommes bénévoles et que certains travaillent à temps plein, il nous faut de la relève. C’est pourquoi nous sommes plusieurs. Nous travaillons en majorité avec les services incendie et de bonnes ententes se sont forgées. Avec la Sûreté du Québec, nous travaillons généralement sur les accidents de la route, disparitions, vols ou toute autre intervention qui n’implique qu’elle. Sur place, nous demandons nos accès au patrouilleur, puis nous communiquons directement avec le relationniste de la Sûreté pour établir les faits. »
Quels sont les protocoles/méthodes de travail suivies à CRAL jusqu’à une publication sur Facebook ?
« Nous avons établi des protocoles simples et clairs pour chaque membre de Code Rouge. Chacun a son manuel sur la façon de se comporter sur un événement, et aussi différents critères en fonction du type d’événement. Donc, lors d’un appel, nous regardons qui est disponible et s’il est proche de ce secteur. La personne se rend sur place, se stationne à l’écart de l’événement puis va rencontrer les intervenants sur place et procède à la prise de photos. À la suite de l’intervention, les photos sont envoyées au responsable des articles. Les photos sont sélectionnées selon certains critères, retouchées pour améliorer la qualité, brouiller les plaques ou les visages puis apposer le logo de propriété. L’article est créé selon les informations que nous avons préalablement récoltées puis la publication Facebook et Instagram se fait simultanément. L’intégralité des photos est envoyée aux différents services d’incendie, puis les photos retouchées et les originales sont sauvegardées dans nos archives. La publication peut prendre de une à deux heures considérant le nombre de photos ou les informations manquantes à l’article. Le temps sur une intervention diffère par rapport au type et à la gravité de l’intervention. »
Les collaborations sont primordiales pour vous?
« La collaboration avec les différents services d’urgence s’avère primordiale. Nous respectons leur travail, peu importe de quel service il s’agit, et de leur côté il nous respecte et nous accommode pour nous permettre de faire notre travail. De plus lorsqu’il y a un événement majeur tel qu’un accident mortel, nous avons la collaboration du relationniste de la Sûreté du Québec pour nous informer si les familles ont été avisées et si nous avons la confirmation que nous pouvons publier notre article. »
Des gens ne comprennent pas que donner de l’information tôt sur les gens impliqués dans un accident n’est pas suggéré? Dites-nous pourquoi.
« Nous sommes très strictes à ce niveau. Nous avons établi une ligne directrice sévère concernant la confidentialité et le respect des gens impliqués, que ce soit un accident, un incendie ou tout autre événement, on ne mentionne jamais le numéro d’immeuble, le nom ou l’information de type personnelle. Si nous savons que l’événement comporte un décès, nous supprimons les commentaires afin qu’aucune information (couleur, type de véhicule, etc.) ne fuite avant que la famille soit avisée. C’est une question de respect envers la famille, personne ne veut apprendre un décès sur les réseaux sociaux. Beaucoup de travail est derrière cette page qui semble simple à gérer, mais qui demande beaucoup d’énergie. Nous sommes dans une petite région où beaucoup de gens se connaissent et ce n’est pas comme les médias dans les grandes villes, nous ne pouvons pas nous permettre de publier à l’instant même les interventions, sauf si elles sont mineures. »
Code Rouge Antoine-Labelle est heureux de s’associer à L’info ?
« Nous avons déjà eu au paravent une entente avec L’info de la Lièvre et cette attente a été très fructueuse pour les citoyens. Nous avons parlé à des citoyens cette année et ils mentionnaient ne pas être sur Facebook. Nous avons décidé d’approcher L’info pour voir leurs intérêts envers les faits divers de la région et si un partenariat serait possible. Je crois que ce partenariat sera valorisant pour nous, mais également pour le journal. Pouvoir montrer ses événements mêmes au citoyen qui n’ont pas accès à Internet ou au média sociaux. »
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