Un camp d’été pour la relève agricole et forestière

Publié le 25 mars 2022 par Laureen Peers

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Laureen Peers

Journaliste | lpeers@medialo.ca

Lors de la présentation et l’adoption du budget 2022 de la municipalité d’Arundel, la mairesse Pascale Blais, a fait part d’un projet pilote de camp de jour d’une ou deux semaines pour former la relève agricole et forestière.

Un projet pilote de camp de jour pour former la relève agricole et forestière pourrait voir le jour à Arundel. (Photo Unsplash)

« Ce serait lié à la ferme pour se familiariser à l’agriculture, à la foresterie et à la sauvegarde en forêt. Le tout pour former la relève agricole et forestière, parce que c’est surtout ça qu’on a à Arundel. C’est ça qui nous caractérise. On a beaucoup de terres agricoles ou de terres agroforestières, forestières et des terres privées. Il y a une problématique de relève, mais aussi une problématique de camps de jour. Alors on essaierait de faire une pierre deux coups ou trois coups », explique la mairesse.

Ce camp de jour n’est pour l’instant qu’à l’étape embryonnaire, mais devrait être destiné aux 5-16 ans et débuterait cet été ou l’été 2023. Il serait d’ailleurs bilingue, car selon Mme Blais, « c’est difficile à trouver », et cela permettrait aux élèves de la commission scolaire Sir Wilfrid Laurier d’y participer. La commission scolaire n’a pas été encore contactée, mais le Arundel Nature and Science Center anciennement appelé Tree Farm, serait un des endroits envisagés pour ce projet.

« Le Tree Farm est un endroit qui existe depuis très longtemps et a été créé dans les années 40-50 avec des plantations d’arbres. Ça appartient à la commission scolaire Sir Wilfrid Laurier et c’est sur notre territoire en direction de Mont-Tremblant. Moi, je suis allée à l’école ici, à Arundel, et on allait souvent faire des activités là. On voudrait lui donner vie un peu », raconte Mme Blais.

Gratuit pour les résidents

Dans le budget 2022, 2000$ ont été accordés à ce projet pilote. La mairesse explique que « l’idée est d’aller chercher des subventions au MAPAQ, mais également au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec. »

« L’objectif, ce serait de desservir prioritairement nos jeunes, même si on n’en a pas beaucoup, et d’inviter les jeunes, les familles et les municipalités autour. On va mettre ça sur pied, mais l’objectif serait probablement d’offrir un camp de jour gratuit pour nos résidents et possiblement de demander un petit coût supplémentaire pour les non-résidents. »

Répondre au besoin

En créant un projet pilote comme celui-ci d’une ou deux semaines, cela permettrait de sensibiliser les gens, et d’essayer de répondre au besoin vis-à-vis de la pénurie de main-d’œuvre.

« On a beaucoup de fermiers, de fermes, de grandes terres agricoles, qui passent de père en fils. Le vieillissement des propriétaires est assez courant au Québec et très présent à Arundel. Il y a un manque de relève agricole au niveau familial et de relais aussi à des tiers. C’est une problématique de la relève par rapport à nos fermes », ajoute-t-elle.

Ce projet pilote de camp de jour sera « probablement testé cet été, mais tout va dépendre du contexte actuel, de la disponibilité de main-d’œuvre et des subventions.

« Ce sont les jeunes qui vont avoir le goût de cultiver nos terres, et si ils ont un lien à la région, ça serait un plus, ça aide. » Pascale Blais, mairesse d’Arundel.

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