Mont-Tremblant
La sécurité nautique, une priorité dans la région
Depuis le 21 janvier, l’engouement pour les cours de sauveteurs ne cesse de croître. La responsable du Complexe aquatique, Maëlle Tremblay, souhaite atteindre son objectif : de « faire de Mont-Tremblant, la ville des sauveteurs dans les Laurentides. »
Les beaux jours approchent, l’envie de se baigner viendra probablement avec. Seulement, le manque de main-d’œuvre se fait ressentir dans le secteur des sauveteurs. Pour contrer ce problème, des fonds ont été débloqués par le gouvernement du Québec pour créer un programme en parascolaire au secondaire.
« Ça fait un an que je voulais lancer un programme comme celui-ci avec l’école Curé-Mercure, comme on est juste à côté. La directrice de Curé-Mercure, Annik Thibault, a sauté sur l’occasion. On a décidé que l’école payerait les frais pour une formation, par année scolaire, à chacun des élèves intéressés », explique Maëlle Tremblay, responsable aquatique du Complexe aquatique Mont-Tremblant et plages.
Une formation à moindre coût
Initialement, c’est à l’école Curé-Mercure de prendre en charge la totalité de ce programme. Néanmoins, VIVACTION, qui gère le Complexe aquatique, collabore désormais avec Curé-Mercure pour que les élèves n’aient à ne débourser que le minimum requis.
« J’ai modifié cela en faisant que nous on s’occupait de toute la gestion, mais l’école collabore avec nous pour communiquer aux parents. On facture l’école pour chaque candidat. Curé-Mercure voulait une façon de garder l’engagement des élèves et de leurs parents. Au lieu de dire, on paye juste sur réussite, les candidats payent, mais uniquement le manuel et l’équipement dont ils ont besoin, soit une centaine de dollars pour commencer. Après ça, ils auront juste à acheter les autres manuels s’ils poursuivent les formations », indique Mme Tremblay.
Être sauveteur dès cet été
Les élèves âgés de 13 ans, qui savent nager 50 mètres, peuvent s’inscrire au cours de médaille de bronze. Ce premier palier de formation leur permettra, dès l’âge de 15 ans, d’avoir un emploi en tant qu’assistant-sauveteur. À noter que l’examen de la première session de médaille de bronze a eu lieu et les 24 candidats ont réussi l’examen. Comme l’explique Mme Tremblay, « Si les jeunes, qui ont déjà 15 ans, font leurs cours de médaille de bronze et qu’ils complètent la formation jusqu’à devenir Sauveteur National Plage, ils pourront travailler dès cet été sur les plages. »
« Il faut vraiment former la relève pour fournir les sauveteurs aux plages et au complexe aquatique. » Maëlle Tremblay
« Il y a des équipes de football, de cheerleaders, de ski, mais on pourrait aussi avoir les équipes de sauveteurs. Quand on regarde les conditions de travail, on est dans un super bel environnement, on travaille directement avec la communauté et on a des salaires compétitifs. C’est quand même relaxe, même si, oui, on a la responsabilité de la sécurité des baigneurs. »
Concernant les salaires, le minimum est de 15$ de l’heure et ça peut aller jusqu’à 19$ s’ils deviennent superviseur au Complexe aquatique. Mme Tremblay ajoute que « les jeunes peuvent soit avoir un emploi étudiant ou soit se lancer dans une carrière. Être formateur, c’est 35$ de l’heure. Au Québec avec la pénurie, les quelques formateurs se font même payer leurs déplacements. »
Pour les futurs candidats qui souhaitent s’inscrire ou obtenir de plus informations, ils peuvent le faire directement auprès de leur école.
Bien que 35 des 41 noyades de l’été 2021 soient survenues sur un plan d’eau naturel (85%), ce qui a retenu l’attention de la Société de sauvetage est le nombre de noyades survenues en milieux supervisés. De manière générale, la moyenne de ces noyades est de moins de 1%. Hors cette année (2021), 3 noyades (près de 4%) ont eu lieu dans un lieu de baignade public, dont deux sans présence de surveillants-sauveteurs.
Source: Société de sauvetage du Québec
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