Après les Olympiques
« C’est dommage, mais j’étais prête à ça », dit la skieuse Valérie Grenier
La skieuse Valérie Grenier, représentante du Club de ski Mont-Tremblant, revient sur son expérience olympique. Elle poursuit son parcours sur le circuit de la Coupe du monde, sans regret.
Val d’Aoste, Italie – Valérie Grenier n’a pas vécu les Jeux olympiques escomptés. Elle qui avait pourtant réussi un tour de force en janvier, revenant sur le circuit de la Coupe du monde seulement quelques semaines après avoir subi une blessure aux genoux. Dès son retour sur les pistes, elle avait su décrocher une 4ème place à Kranjska Gora (Slovénie) en slalom géant, ce qui lui avait fourni in extremis un ticket pour les Jeux olympiques de Beijing. De quoi faire rêver ses supporteurs!
La skieuse représentante du Club de ski Mont-Tremblant a donc porté les couleurs du Canada à l’épreuve de slalom géant. C’était sa deuxième participation olympique en carrière. Aux Jeux de PyeongChang, en 2018, elle avait décroché une 23ème place au super-G. Cette fois-ci, elle n’a pu compléter sa première descente, ce qui a mis fin abruptement à son parcours.
Une malchance
Selon Valérie Grenier, la surface de glisse, composée uniquement de neige artificielle, n’est pas responsable de sa mauvaise manœuvre : « C’était de la malchance, je suis juste allée trop près d’une gate, peut-être que j’essayais de couper la ligne parce que je savais que je n’avais pas aussi bien skié que je le voulais. Malheureusement, mon bras a passé de l’autre côté du poteau et j’ai fait un 180°. Ce sont des choses qui arrivent. »
« On dirait qu’il y a tellement de high par rapport aux Olympiques, et je le comprends parce que c’est tellement un gros événement, exprime-t-elle, mais c’est difficile pour les participantes puisqu’on sait qu’il y a seulement trois skieuses qui auront une médaille, alors que c’est certain que ce n’est pas tout le monde qui aura, ce jour-là, SA meilleure journée. »
Passer à autre chose
Après les Jeux, la skieuse de 25 ans a pris une pause de quelques jours, chez elle, en Ontario. Valérie Grenier n’est absolument pas démontée par sa contre-performance à Beijing. « C’est dommage, mais j’étais prête à ça. J’y allais pour une médaille, mais si cela n’arrivait pas, je pouvais passer à autre chose. Pour moi, les Coupes du monde, ce sont des événements tout aussi importants que les Olympiques », dit-elle. D’ailleurs, l’athlète nous accorde cette entrevue depuis le Val d’Aoste en Italie, car sa saison de ski n’est pas terminée.
À la veille de s’élancer sur les pistes italiennes, Valérie Grenier ressent beaucoup d’excitation : « J’ai vraiment hâte de recommencer en super-G, que j’avais mis de côté pour me concentrer sur le slalom géant. » Elle énumère de mémoire les compétitions en Course du monde auxquelles elle prendra part dans les prochaines semaines. Sa saison se terminera le 20 mars prochain.
L’athlète franco-ontarienne promet de venir faire son tour dans la région des Laurentides. « Des gens m’ont demandé d’aller rencontrer de leurs jeunes sur les pentes. Je vais mettre ça dans mon horaire. Pour moi, c’est vraiment flatteur comme demande, même si je me sens bizarre quand on me regarde… comme si j’étais une star», dit-elle. Incertaine de se considérer comme un modèle, Valérie Grenier y sera malgré tout. Outre son humilité, sa rigueur et sa ténacité pourraient en impressionner plus d’un.
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