Parker, un prénom à retenir

Publié le 10 février 2022 par Isabelle Houle

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Isabelle Houle

Rédactrice en chef | L'info du Nord Sainte-Agathe & Mont-Tremblant | ihoule@medialo.ca

Parker Courte Rathwell, jeune prodige de 20 ans provenant d’Arundel, excelle dans les sports ainsi qu’en musique. En plus, il est attachant! Ce qui attire l’attention de tous en ce moment, c’est son talent de fondeur. Ce dernier se démarque à chaque compétition et cumule les honneurs. Nous nous sommes d’ailleurs entretenus avec ce jeune homme ambitieux.

Depuis l’âge de 8 ans, Parker se démarque en ski de fond. (Photo gracieuseté)

C’est via la plateforme Zoom que celui-ci a parlé de son parcours ainsi que des choix difficiles qu’il a dû faire pour se développer davantage en ski de fond. Nouveau résidant du Michigan pour ses études, il peut y pousser ses limites pour atteindre ses buts. Il aurait même pu se qualifier pour les prochains Jeux olympiques. La vie avait toutefois d’autres projets pour lui.

« Je devais compétitionner dans les qualifications olympiques et celles des championnats du monde canadiens, cependant, j’ai perdu mon support, l’équipe avec laquelle j’allais voyager. Les risques reliés à la COVID ont fait en sorte que j’ai plutôt décidé de voyager avec mon équipe universitaire en Utah pour maintenir une garantie de compétitions et une meilleure expérience », raconte-t-il.

Déçu, celui-ci assume tout de même son choix et vise toujours les hauts sommets. « J’avais à prendre la décision. Ça n’a pas été facile. Ça fait longtemps que j’ai en tête ces qualifications olympiques. Je voulais y être. Là, de ne même pas être présent, ça m’a vraiment touché, mais j’ai appris que quand quelque chose me touche autant, ça veut dire que ça me tient vraiment à cœur. C’est un investissement à long terme et on va certainement me voir aux prochaines qualifications », assure-t-il.

Développement et réalisations

« Je fais du ski de fond de compétition depuis que j’ai 8 ans. C’est ma mère qui m’a initié. Elle m’a inscrit au Club Richelieu au Domaine Saint-Bernard (à Mont-Tremblant). Un jour, elle m’a retrouvé dehors, chez nous et j’avais trouvé des skis quelque part qui traînaient depuis longtemps et je les avais enfilés par-dessus mes bottes et je m’amusais à m’enfarger dans la neige. Elle a donc décidé de m’inscrire, avec ma sœur Viviane, au Club Richelieu » se souvient-il.

Depuis, il fonce, et vit pleinement sa passion. « Pour moi, quand je fais du ski de fond, il y a une grosse partie de liberté. Ce ne sont pas tous les sports qui permettent de s’entraîner de façon compétitive au milieu des bois! »

Entraînements et compétitions

Au printemps 2021, Parker faisait officiellement partie d’une équipe universitaire NCAA aux États-Unis. Avec cette équipe, il a participé à de multiples compétitions d’envergure. Au début du mois de décembre, il s’est d’ailleurs classé dans les 30 premiers fondeurs lors de compétitions au Minnesota et au Wisconsin. Parker a également décroché une 22ème place au sprint en technique « skating » à Duluth au Minnesota le 4 décembre dernier.

« Ce qui est différent aux États-Unis, c’est le volume de skieurs de mon âge. Il y en a tellement qui sont compétitifs! Le niveau est exceptionnel. Ça m’a vraiment frappé de voir autant de personnes qui veulent skier et qui se retrouvent à partager cette passion. »

Parker s’est également rendu aux championnats nationaux américains en Utah. Ce dernier a commencé sa saison universitaire et vise toujours de meilleurs résultats.

L’athlète est étudiant en génie mécanique et kinésiologie. Dans ses temps libres, bien que rares, il joue du saxophone. Un instrument qui le suit partout où il va. Dans les prochaines semaines, Parker vise de se qualifier pour les championnats nationaux universitaires, puis, de participer aux championnats canadiens à Whistler à la fin du mois de mars prochain. Dans quelques années, on pourra certainement profiter de son talent de musicien, déjà reconnu, et se souvenir de ses prouesses sur les pistes.

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