Vélo de montagne
Tremblant Haus accorde une servitude de passage à la Ville de Mont-Tremblant
Tremblant Haus souhaite donner l’exemple à ses homologues développeurs. L’entreprise met de l’avant son souci de préservation du réseau municipal de sentiers de vélo de montagne.

Les développeurs immobiliers sont sur la sellette ces temps-ci. Dans ces circonstances, l’équipe de direction de Tremblant Haus a sursauté à la lecture d’un article publié dans L’info du Nord du 22 décembre, à propos des menaces qui pèsent sur le réseau municipal de sentiers de vélo de montagne. On y invoque l’incertitude planant sur l’avenir d’une portion du sentier La Diable, qui traverse leur projet intégré, nommé Snøhaus.
« Il faut comprendre que cela fait plus d’un an qu’on est en planification de projet avec la Ville. Depuis le départ, on sait que la piste La Diable empiète sur notre terrain et que l’ancien propriétaire n’avait pas voulu donner de servitude de passage. Nous, dès notre première rencontre, on a exprimé le souhait de remettre cette servitude à la Ville de Mont-Tremblant », explique Éric Dalbec, associé et fondateur.
« Ce sentier est un atout pour notre projet. »-Éric Dalbec, associé fondateur, Développement Tremblant Haus
Selon la direction de l’entreprise, ce dossier est aujourd’hui entre les mains des professionnels, et des signatures prochaines entérineront ce nouvel accord. En conséquence, Philippe Dalbec, associé et fondateur, confirme que le tronçon de La Diable dont il est question sera conservé tel quel. « Nous avons adapté notre plan, en mettant les maisons plus loin vers le bas du terrain, pour conserve ce sentier », dit-il.

Tremblant Haus a pris à son compte les honoraires professionnels menant à une servitude de passage accordée à la Ville de Mont-Tremblant, pour le tronçon du sentier La Diable qui traverse ses terrains. Sur la photo, Philippe Dalbec (associé et fondateur), Éric Dalbec (associé et fondateur) et Nils Payer (chargé de projet et directeur des ventes). (Photo gracieuseté)
D’une même voix, les frères Dalbec accompagnés de Nils Payer, chargé de projet et directeur des ventes, soulignent que cette collaboration avec la Ville au sujet du réseau municipal de sentiers n’était pas une obligation. Mais comme on considère appartenir à la communauté de vélo de montagne, on a voulu participer à la protection de cette infrastructure municipale. Eux aussi, ils ont remarqué que plusieurs développeurs ne respectent pas le réseau ni les sentiers.
« Pour nous, ce n’est pas un enjeu de conserver cette piste. On veut intégrer notre projet au réseau de vélo, et non l’inverse », souligne Philippe Dalbec. D’ailleurs, il en profite pour lancer un appel aux autres développeurs: cette infrastructure est importante, dit-il, car elle fait partie des richesses de la région, alors il faut la préserver.
« Le développement, c’est un enjeu qui est très chaud à Tremblant. Nous, notre rôle auprès de la Ville, c’est de faire partie de l’équation pour trouver des solutions pour devenir des développeurs exemplaires », conclut-il.
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