Sécurité incendie
Les municipalités du Grand Mont-Tremblant unissent leurs forces
À minuit, dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, un changement s’opèrera dans le Grand Mont-Tremblant. Advenant un incendie, l’arrivée des pompiers pourrait maintenant être plus rapide. Voici pourquoi.
Amherst, Arundel, Barkmere, Huberdeau, La Conception, La Minerve, Lac-Supérieur, Montcalm ainsi que Saint-Faustin-Lac-Carré ont signé des ententes en matière de sécurité incendie avec la Ville de Mont-Tremblant. Dans cette foulée, Brébeuf et Lac-Tremblant-Nord ont aussi mis à jour leurs accords avec la ville-centre.
Ces municipalités du Grand Mont-Tremblant ont choisi d’adhérer à un nouveau modèle, où la responsabilité des interventions, du personnel et de l’entretien des équipements revient à la ville-centre. À noter que ces municipalités demeurent propriétaires de leurs casernes, si elles en ont une – d’ailleurs, elles doivent en assumer l’entretien – et de leurs camions.
Innovateur
« Selon moi, c’est innovateur comme façon de faire les choses. On a une ville-centre, qui dit aux municipalités voisines: vous avez vos casernes et vos équipements, et nous on va gérer vos équipements et vos pompiers, qui vont devenir des employés de la Ville de Mont-Tremblant », explique Mathieu Darmana, directeur du Service de sécurité incendie de Mont-Tremblant.
Cette mise en commun des ressources humaines résultera en 43 pompiers centraux, liés aux deux casernes de la Ville de Mont-Tremblant, et de 48 pompiers périphériques. Les pompiers centraux ont pour la plupart étudié dans le domaine de l’incendie. Les pompiers périphériques, quant à eux, sont des gens ayant reçu une formation de base en incendie, mais qui occupent souvent d’autres fonctions professionnelles.
Garde interne
Dans les faits, dès le 1er janvier, un service de garde interne sera assumé, pour tous, par les pompiers centraux. Alors que la caserne 52 (1250, chemin du Village) comptait déjà sur la présence 24/7 de quatre pompiers, on en ajoute maintenant quatre autres à la caserne 51 (80, chemin de Brébeuf), et ce, 6 jours par semaine de 7h à 19h. C’est donc de dire que le visage de la force de frappe dans la région se transforme, car on aura toujours des pompiers prêts à intervenir.
Maxime Dorais, directeur des communications à la Ville de Mont-Tremblant, souligne que ce modèle représente un avantage certain pour les citoyens de la ville-centre: « En faisant la mise en commun des ressources et des effectifs, on obtient une économie d’échelle qui se transpose en services aux citoyens, considérant qu’on peut maintenant avoir des pompiers en garde interne à la caserne 51, qui seront prêts à intervenir dans le secteur Centre-ville. »
Meilleure couverture de risque
Advenant un incendie, par exemple, à Lac-Supérieur? « On déclenche l’appel aux pompiers de Lac-Supérieur et simultanément, on déclenche ceux de Mont-Tremblant », répond Mathieu Darmana. Il ne peut dire qui arrivera en premier, mais il considère que cette entraide, maintenant systématique, offrira une meilleure couverture de risque pour tous les citoyens.
« Il faut être réaliste, c’est une amélioration, parce que les citoyens sont sûrs d’avoir quatre pompiers rapidement, alors que les pompiers périphériques en garde externe doivent eux se rendre à leur caserne avant d’aller sur les lieux de l’incendie, ce qui peut représenter jusqu’à 15 minutes avant que la force de frappe ne soit déployée », expose-t-il.
Comme les enjeux de recrutement et de rétention des pompiers sont présents partout en Amérique du Nord, on croit que cette formule sera plus souple. Par exemple, si une municipalité a seulement deux pompiers périphériques en garde externe, le directeur souligne que ce n’est pas assez d’effectif pour éteindre un feu. Dans ce scénario, les pompiers centraux deviennent nécessaires.
« Notre plan est validé à la MRC des Laurentides et sera validé par le prochain Schéma de couverture de risque par le ministère de la Sécurité publique. On n’est pas en train d’inventer quelque chose qui ne fonctionne pas », rassure Mathieu Darmana.
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