Musique
Le temps s’arrête: lancement d’un premier EP pour Amélie Morin-Bastien
Amélie Morin-Bastien, artiste musicale d’Arundel, lance ces jours-ci son premier EP en carrière. Pour souligner cette naissance, le temps s’est arrêté, autour d’un café.

Dévoiler un premier EP, c’est une sorte de naissance? Amélie Morin-Bastien réfléchit sur ce que représente à ses yeux cette étape. Puis elle laisse échapper un rire espiègle. Tout cela lui paraît encore si surréaliste, confie-t-elle. Le camion qui lui a livré ses premiers CD à vie, elle l’a photographié! « J’en ai même dans mon char! », lance-t-elle, encore sous le choc.
« Un EP, c’est comme une carte de visite, une sorte de coucou dans mon univers. Avec lui, je peux dire: c’est ça que je peux faire, et je veux en faire plus. »
Le temps s’arrête regroupe quatre chansons. Des prestations de lancement ont été prévues à Montréal (18 novembre) et Saint-Jérôme (20 novembre). L’ensemble du EP, lui, est disponible sur les plateformes numériques depuis le 12 novembre.
Dans les souvenirs d’Amélie, le choix des pièces qui composent son mini-album s’est imposé de lui-même: « Je crois que c’était naturel, parce que j’étais à la recherche du moi: une sorte de quête de ce que je suis, en ce moment. »
Amélie transporte sans gêne la conversation vers ses défis personnels. « J’ai fait ma vie pour éviter l’anxiété », dit-elle. Si une petite chose du quotidien peut parfois devenir gigantesque, c’est surtout lorsqu’elle doit interagir avec plusieurs personnes à la fois que son « petit hamster » s’emballe. En ce sens, le confinement lui a été libérateur. Mais à la veille de présenter les fruits de son travail, elle se sent en contrôle.
« Je me sens chez moi sur scène » – Amélie M. Bastien, auteure-compositrice-interprète
Enregistré au Bolo Tie Studio à Saint-Venant-de-Paquette en Estrie, l’artiste émergente parle de son EP et de son style musical. « Moi, je trippe sur le country et j’aime le folk, mais lorsque je m’écoute, je me rends compte que ma voix est pop », dit-elle. Aussi, grâce aux nombreux instruments utilisés – guitares, batterie, basse, banjo et mandoline –, le résultat sonne « plus habillé » qu’elle ne l’aurait pensé au départ.
« Quand on y pense, tout ce travail, pour 10 minutes et 25 secondes! », expose-t-elle avec candeur.
Amélie ne sait pas exactement ce qui l’attend. Toutefois, ce n’est pas le syndrome de l’imposteur ni même l’anxiété qui l’arrêteront: « Je vais m’inscrire à tous les concours que je peux, cogner aux portes, et accorder des entrevues. » Ses chansons, elle espère que vous les entendrez bientôt à la radio.
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