Plan climat de Mont-Tremblant
« Un pas de plus vers la résilience », croit une experte
Des organismes en environnement de la région réagissent à l’adoption du Plan climat de la Ville de Mont-Tremblant.
Après lecture complète du document, Geneviève Gallerand, directrice générale de l’Organisme de bassins versants des rivières Rouge, Petite-Nation et Saumon (OBV RPNS), salue le travail des architectes de ce Plan climat. « Ce fut certainement un important exercice d’acquisition de connaissance, de recherche et de concertation; ce qui mérite en soi de belles félicitations », déclare-t-elle.
« Mont-Tremblant est la première municipalité de notre zone de gestion à avoir adopté un plan en adaptation aux changements climatiques, auquel se greffent des mesures axées sur la réduction des gaz à effet de serre », souligne Mme Gallerand.
« Après, le réel défi demeure dans l’application et le suivi de la mise en œuvre, comme dans tout plan d’action! » – Geneviève Gallerand, directrice générale, OBV RPNS
Selon elle, ce plan d’action est ambitieux et complet, en regard des connaissances actuelles. Par ailleurs, elle croit que des actions essentielles s’y retrouvent: création de corridors écologiques, renforcement de la règlementation en bandes riveraines, mise en place de pratiques écologiques sur les terrains de golf, gestion des espèces exotiques envahissantes, etc.
Objectif: faire boule de neige
De son côté, Isabelle St-Germain, directrice des projets et communications au Centre régional en environnement (CRE) des Laurentides, indique que son organisme a été témoin de la rigueur avec laquelle la Ville de Mont-Tremblant a élaboré son Plan climat et elle la félicite pour cette démarche.
« Nous espérons que cette initiative pourra inspirer d’autres villes et municipalités et les inciter à emboîter le pas, déclare Mme St-Germain. À leur intention, le CRE Laurentides aimerait leur dire qu’un plan d’adaptation aux changements climatiques est essentiel, mais n’a pas besoin d’être parfait du premier coup: tel le rôle d’un premier jalon, il stimule la réflexion qui sert à s’outiller ensuite. Ce qui est urgent, c’est d’entamer le processus. »
« Il faut être mieux préparé si dame Nature se déchaîne, et chaque étape, aussi minime soit-elle, est un pas de plus vers la résilience », conclut-elle.
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