Le Centre de services scolaire des Laurentides aura des lecteurs de CO2

Publié le 5 octobre 2021 par Isabelle Houle

Publié par

Isabelle Houle

Rédactrice en chef | L'info du Nord Sainte-Agathe & Mont-Tremblant | ihoule@medialo.ca

Les écoles sur le territoire du Centre de services scolaire des Laurentides (CSSL) seront bientôt munies de lecteurs de CO2. Le déploiement devrait commencer dès le début du mois de décembre prochain.

Les écoles sur le territoire du Centre de services scolaire des Laurentides seront bientôt munies de lecteurs de CO2. (Photo L’info du Nord – Marilou Séguin)

Contrairement à ce qu’on a pu lire à ce sujet récemment, aucune école du CSSL ne serait concernée plus particulièrement. D’ailleurs, le service des communications du CSSL affirme avoir été avisé par le ministère de l’Éducation que « toutes les écoles du Québec sont ciblées par cette nouvelle initiative. Les parents peuvent être rassurés. Les élèves et le personnel évoluent dans un environnement dont la qualité de l’air a été contrôlée et répond aux normes. Les tests de qualité de l’air que nous avons repassé dans quelques locaux ont démontré qu’elle était finalement adéquate », souligne Sarah Richer, coordonnatrice du service du secrétariat général et des communications du CSSL.

Ces nouveaux détecteurs de CO2 seront des outils qui permettront des lectures en temps réel pour « réagir rapidement et intervenir directement dans les locaux problématiques, le cas échéant. De plus, les données de moyennes quotidiennes recueillies nous permettront d’identifier les tendances, de cibler et prioriser les bâtiments qui nécessiteront des plans d’intervention plus généraux et/ou des travaux correctifs de plus grande envergure », poursuit-elle.

Toujours ventiler

Mme Richer ajoute que ces appareils seront utiles pour rappeler que dans de vieux bâtiments, il est important de ventiler. « La bonne nouvelle, c’est que ces nouveaux détecteurs de CO2 seront des outils qui permettront de rappeler l’importance d’appliquer de manière minutieuse et rigoureuse le protocole de ventilation naturelle des locaux afin de maintenir la bonne qualité de l’air. Dans l’éventualité où l’on mesurerait des taux inconfortables de CO2, nous pourrons alors rapidement intervenir pour corriger la situation. »

Consciente que les bâtiments scolaires peuvent être vétustes, elle croit qu’il est d’autant plus important d’avoir l’heure juste sur le facteur risque. « Comme partout ailleurs au Québec, la plupart de nos écoles sur le territoire des Laurentides ont de l’âge et ne sont pas toutes dotées de système de ventilation mécanique performant. L’application d’un protocole de ventilation naturelle permet toutefois de maintenir une qualité de l’air confortable, en dessous de 1500 ppm, comme le démontre le rapport de juin dernier », conclut-elle.

Post Views: 150