COVID-19
Des tests rapides bientôt déployés dans les Laurentides
Le Centre de services scolaires des Laurentides (CSSL) se prépare à déployer des tests rapides de détection de la COVID-19 dans ses écoles primaires.
L’objectif est de prévenir les éclosions et éviter la fermeture des classes. Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), en collaboration avec le ministère de l’Éducation (MEQ), confirme donc le déploiement graduel des tests rapides de dépistage de la COVID-19 dans les établissements scolaires de niveau préscolaire et primaire de dix régions administratives, dont les Laurentides.
« C’est une mesure additionnelle de prévention qui est volontaire, précise Sébastien Tardif, directeur général du Centre de services scolaires des Laurentides (CSSL). Ce n’est pas un acte médical de faire passer un test comme ça. Ce n’est pas quelque chose qui est invasif. Il n’est pas question pour nous de faire subir ce test-là à des enfants dont les parents n’auraient pas donné leur autorisation au préalable. Il y a des gens qui sont bien contents de cette mesure, mais d’autres ne souhaitent pas que leur enfant ait des tests comme ça à l’école et on respecte cette décision. »
Ces tests seront donc utilisés pour des élèves qui développent, au cours de la journée, des symptômes s’apparentant à ceux de la COVID-19. Ils sont un outil complémentaire pour détecter rapidement les cas et, ainsi, protéger davantage les élèves et le personnel scolaire et s’assurer que les jeunes continuent de recevoir leurs services éducatifs à l’école.
Formations et accompagnement
Le MEQ a rencontré les représentants des CSS, des Commissions scolaires anglophones et des directions d’école concernés pour les informer de cette nouvelle phase de déploiement, leur présenter tout le matériel préparé à leur attention et répondre à l’ensemble de leurs questions. Près de 300 personnes ont pris part à cette rencontre.
Les participants ont reçu, le 15 septembre dernier, la documentation nécessaire pour expliquer les tests de dépistage rapide aux parents ainsi que le formulaire visant à obtenir leur consentement. Des vidéos de formation, produites par le MSSS et adaptées à la réalité des écoles, ont aussi été partagées au réseau. Des webinaires leur sont également offerts.
« Les morceaux du casse-tête sont en train de se placer actuellement. » – Sébastien Tardif
Les établissements scolaires débuteront ainsi l’administration des tests rapides d’ici la fin du mois, lorsqu’ils seront prêts, une fois les formations complétées. « Nous, on va débuter l’opération quand on va être absolument certain que notre personnel est confortable avec ça, qu’il a bien été formé, qu’il a toute l’information nécessaire et qu’on a tous les équipements nécessaires pour le faire en toute sécurité », ajoute M. Tardif.
Plus de 155 000 tests ont été distribués au réseau. D’autres tests seront éventuellement livrés afin de répondre sans délai aux besoins des écoles. Fournissant un résultat en 15 minutes, les tests de dépistage rapide sont sans risque et seront administrés par les membres du personnel scolaire désignés par les directions d’école ayant suivi la formation requise. Les parents des enfants fréquentant un établissement d’enseignement préscolaire ou primaire des régions concernées recevront sous peu un feuillet explicatif accompagné d’un formulaire de consentement.
Lorsqu’un élève sera testé en milieu scolaire, les parents seront avisés par lettre du résultat, qu’il soit positif ou négatif. Dans le cas d’un test positif, l’élève sera isolé et le parent sera contacté par téléphone afin qu’il puisse venir chercher son enfant. Celui-ci devra passer un deuxième test dans un centre de dépistage.
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