Le frigo communautaire de Mont-Tremblant est toujours là

Publié le 14 septembre 2021 par Véronique Piché

Publié par

Véronique Piché

Journaliste de l’Initiative de journalisme local | vpiche@infodunord.ca

Installé à l’arrière de l’église Saint-Jovite en juin, le Frigi d’aide est pour l’heure un projet-pilote qui démontre toute son utilité, selon le Centre d’entraide La Samaritaine.

« Bienvenue au Frigi d’aide. Prendre et donner, c’est gratuit », annonce le frigo communautaire installé à l’arrière de l’église de Saint-Jovite. Cette initiative de La Samaritaine souhaite nourrir le partage et contrer le gaspillage alimentaire. (Photo L’info du Nord -Véronique Piché)

Le frigo communautaire, adossé au mur extérieur à l’arrière de l’église, est en tout temps accessible. « On le remplit tous les jours », décrit Caroline Dumouchel, directrice générale de La Samaritaine. Et l’endroit reste propre. Évidemment, les bénévoles y sont pour quelque chose. Mais Mme Dumouchel parle aussi de respect généralisé et de générosité : certains y déposent même des muffins maison.

« Vous savez, nous n’avons pas de caméras, alors c’est dur pour nous de savoir exactement qui utilise le Frigi d’aide, explique Caroline Dumouchel, mais on pense que c’est surtout une clientèle plus vulnérable, des gens qui vivent dans l’itinérance et l’instabilité. Comme on dit, ceux qui font du couch surfing. »

« On voudrait que personne n’ait faim dans notre belle région, mais ce n’est pas la réalité. » Caroline Dumouchel, directrice générale, La Samaritaine

Comme ce projet-pilote d’une durée de six mois remplit sa mission « haut la main », il est dans les intentions de La Samaritaine de le maintenir jusqu’en décembre. Par la suite, pour la saison hivernale, il faudra étudier la question notamment d’un angle pratique. « On regarde vers le printemps 2022, mais il faudra aussi voir avec la fabrique de la paroisse de Saint-Jovite, nos partenaires. Et oui, c’est possible qu’on installe d’autres frigos ailleurs dans la région, mais on aura besoin de bénévoles sur place pour en faire la gestion », conclut Mme Dumouchel.

Post Views: 1 146