Les mesures d’aide gouvernementale, cause de la pénurie de main-d’œuvre?
La prestation canadienne de relance économique (PCRE) vient en aide aux travailleurs qui ne sont pas admissibles en contexte de pandémie à l’assurance-emploi simplifiée. Certains croient que cette mesure met du plomb dans l’aile de la reprise économique.
« Ce qui me choque, c’est lorsqu’un individu me dit qu’il préfère rester chez lui et gagner 500$ par semaine avec la PCRE que de venir travailler pour moi », dit le chef propriétaire Sébastien Houle. Alors que plusieurs peinent à recruter des travailleurs, il n’est pas le seul auquel on a servi cet argument.
Évodie Levert, copropriétaire du centre horticole Botanix Levert, souligne que le recrutement est toujours un défi en paysagement, à cause du caractère saisonnier de l’emploi. Par contre, les prestations d’aide… n’aident pas. Certains candidats voudraient être payés au noir, d’autres demandent un horaire à temps partiel, afin de conserver leur droit à du soutien financier. La formation et le roulement deviennent un enjeu. Le manque de temps aussi.
Retourner au travail
Marie-Hélène Gaudreau, députée bloquiste de Laurentides-Labelle, reconnaît le problème lié à la main-d’œuvre. Elle soutient que les différents programmes de soutien aux entreprises, notamment la subvention d’urgence du Canada pour le loyer (SUCL) et la prestation canadienne de relance économique (PCRE), ont été bien accueillis par le milieu économique, mais qu’ils ne règlent pas le problème.
« C’est pourquoi le Bloc Québécois demande au gouvernement fédéral de mettre en place des modalités de retour en emploi, en dépit de ces programmes d’aide. En d’autres termes, qu’il y ait un incitatif, afin qu’une personne recevant la PCRE ne voie pas sa prestation entièrement coupée, même si ses revenus dépassent un certain montant. Le Bloc Québécois croit que les prestataires de la PCRE sont prêts à retourner au travail, mais il est évident qu’il faut faire en sorte qu’il soit plus payant de travailler que de ne pas travailler. »
Daniel Blier, directeur général de Tourisme Mont-Tremblant, est d’accord avec cette approche. « Pourquoi ne pas récompenser ceux qui reviennent au travail plutôt que ceux qui restent chez eux? », propose-t-il.
La députée de Laurentides-Labelle croit également qu’alors que le gouvernement fédéral priorise les dossiers en immigration jugés comme étant essentiels, une grande part de nos entreprises en subissent les conséquences. « Il faut absolument que le gouvernement fédéral accélère le processus, car il est essentiel pour nos petites et moyennes entreprises d’avoir accès à cette main-d’œuvre », avance-t-elle.
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