Randonnée pédestre
Une collecte de fonds pour la Grande Boucle Tremblant
Le nombre d’adeptes de plein air a massivement augmenté au cours de la dernière année. La Fondation Grande Boucle Tremblant réalise une collecte de fonds pour améliorer la sécurité et l’accessibilité à des sentiers pédestres publics.
Depuis le chemin du Lac-Supérieur, il faut emprunter celui du Nordet, direction Saint-Donat. On traverse alors des terres publiques, celles du secteur Fortin. À cinq kilomètres de l’intersection, un stationnement sur la gauche. « L’an dernier, on a eu des appels de la SQ parce qu’il y avait beaucoup de voitures sur le bord de la route. Notre stationnement était plein », explique Serge Lacroix, président d’Accès Nature Laurentides (ANL). Ce problème de débordement, l’organisme de plein air souhaite s’y attaquer dès cette année.
Améliorer l’accès et la sécurité
La Fondation Grande Boucle Tremblant réalise actuellement une collecte de fonds. Grâce aux 9000$ que l’on souhaite recueillir, les bénévoles qui forment les forces d’ANL pourront non seulement agrandir le stationnement du chemin du Nordet, mais aussi implanter et améliorer la signalisation de certains tronçons appartenant aux itinéraires de la Grande Boucle Tremblant (GBT) et du Sentier National au Québec (SNQ). L’accès à ces parcours d’envergure sera donc plus facile et plus sécuritaire.
« La meilleure façon de protéger nos sentiers homologués est de bien les entretenir et de bien les baliser. Nous y travaillons. Comme l’accès à nos sentiers est gratuit, nous avons demandé de l’aide à la Fondation Grande Boucle Tremblant. »
– Serge Lacroix, président d’Accès Nature Laurentides et de la Fondation GBT.
Gregory Flayol est directeur adjoint chez Rando Québec. « Il faut m’arrêter, dit-il au téléphone, parce que je pourrais en parler longtemps. » L’homme est jusqu’au cou dans le vaste projet du Sentier National, cet itinéraire qui traverse le Québec en empruntant des sentiers locaux existants. Il démontre son enthousiasme envers les objectifs annuels d’Accès Nature Laurentides. Améliorer la qualité de l’expérience des randonneurs et sécuriser l’accès à des réseaux régionaux, pour lui, c’est la base.
La Grande Boucle Tremblant
« Chaque année, on fait des choses. Ce qu’on veut, à la fin, c’est compléter la Grande Boucle qui est en fait un sentier quatre saisons entre les pôles importants de la région, soit les réseaux de Ski de Fond Mont-Tremblant et du Domaine Saint-Bernard, de Lac-Supérieur, du Parc national du Mont-Tremblant, de l’Inter-Centre et de l’UQAM, ainsi que de Station Mont Tremblant », décrit le président d’ANL, Serge Lacroix.
Pour Accès Nature Laurentides, l’aventure de la Grande Boucle Tremblant a débuté quelque part en 2004. Pas à pas, on a enraciné ce grand parcours dans le territoire à coup de balisage, d’obtention de droits de passage, de construction d’infrastructures. En 2019, la municipalité de Lac-Supérieur a fait une demande d’homologation du sentier de la Fourche du Diable auprès de la MRC des Laurentides, afin de pérenniser cette section. Les choses avancent. On ne recule pas.
Bien que ce projet soit réalisé par des bénévoles, il engendre des coûts. À ce jour, la Fondation a recueilli les deux tiers de son objectif annuel de 9000$. « Comme dans un marathon, le plus difficile, c’est la fin », illustre Diane Gravel, administratrice à la Fondation. Il est possible d’envoyer un don par chèque ou virement Interac. Des reçus fiscaux sont remis pour les dons de plus de 50$. Plus de détails sur le site Web Accès Nature Laurentides ou sur leur compte Facebook.
EN EXTRA
À propos du Sentier National au Québec
Rando-Québec souhaite obtenir et gérer une marque GR (pour grande randonnée) adaptée à la réalité nord-américaine. En Europe, les sentiers du GR sont des itinéraires balisés qui permettent des sorties de plusieurs jours, voire plusieurs semaines. En France, le sigle GR est une marque déposée.
« Ce qu’on veut, c’est un cahier des charges américain et un label GR. Et Rando-Québec veut gérer ce label. Ensuite, la prochaine étape, ce sera de faire du Sentier National un produit », explique Gregory Flayol, directeur adjoint de Rando-Québec.
En 2020, une délégation de la Fédération française de la randonnée pédestre, laquelle gère les sentiers GR de son pays, devait rendre visite à Rando-Québec. Cette rencontre devait permettre l’homologation GR d’un premier segment en continent américain.
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