Ouvrir d’abord, développer ensuite

Publié le 14 mai 2021 par Isabelle Houle

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Isabelle Houle

Rédactrice en chef | L'info du Nord Sainte-Agathe & Mont-Tremblant | ihoule@medialo.ca

Bien que le gouvernement soutienne les pourvoiries et les aide à prendre de l’expansion, la priorité pour la Pourvoirie du Lac Berval est de s’ajuster au début de saison. La demande est là et nécessairement, les beaux projets de développement suivront.

Ouvrir d’abord

Située à Saint-Faustin-Lac-Carré, l’entreprise doit actuellement gérer les réservations et annulations de l’an dernier puisque certains groupes avaient déjà réservé des chalets, mais avec les règles sanitaires toujours en vigueur, les bulles familiales doivent être respectées. « On n’a pas eu le temps d’analyser l’aide du gouvernement. On va voir si on peut en bénéficier. En ce moment, on règle des réservations de groupes qui provenaient d’adresses différentes. On doit s’assurer de respecter les normes qui changent régulièrement », explique la copropriétaire Claudia Racine.

Ouverte depuis le 28 avril, la Pourvoirie du Lac Berval est déjà un lieu qui séduit les visiteurs. « J’espère qu’on aura un été plus facile (que 2020). Je pense que oui. On a quand même réussi l’an dernier à être toujours complets, mais avec des plus petits groupes. La demande est là. On ne peut pas tant se plaindre, surtout quand on voit les restos qui, eux, sont complètement fermés », affirme-t-elle.

En affaire depuis 16 ans, l’endroit offre des séjours dans sept chalets. Trois sont conçus pour accueillir 2 à 4 personnes et 4 accueillent 8 personnes. Avec l’aide financière de 24,6 M$ pour soutenir les pourvoiries du Québec, la Pourvoirie du Lac Berval voudrait éventuellement faire construire un chalet supplémentaire. Le lac Berval couvre par ailleurs une superficie de 27 hectares avec une profondeur maximale de 11 m qui abritent deux espèces de truites: mouchetée et arc-en-ciel. Cet endroit bénéficiera certainement de projets de développement dans un avenir prochain puisqu’il attire les visiteurs. Mais actuellement, il faut ouvrir adéquatement. « On n’est pas encore à l’étape de voir ce qu’on peut faire de plus », ajoute Mme Racine.

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