Mont-Tremblant
Un comité pour protéger les sentiers
Des passionnés de plein air tremblantois souhaitent la création d’un Comité consultatif des usagers de sentiers pour soutenir la Ville dans le développement de son réseau de sentiers.
Après une rencontre d’usagers des sentiers organisée le 18 mars dernier avec la Ville de Mont-Tremblant, un groupe formé de cyclistes, de randonneurs, de skieurs de fond et d’autres usagers réguliers des sentiers a senti le besoin de poursuivre la réflexion sur le rôle que la communauté peut jouer dans le développement du réseau municipal.
« Nous sommes des passionnés de plein air et nous avons à cœur le développement de notre magnifique réseau, soutient Katherine Verburg, résidente de Mont-Tremblant et adepte de vélo de montagne. Lors de la rencontre d’usagers, nous avons été plusieurs à faire le même constat: il y a une diversité d’expertises et un grand intérêt à s’impliquer, et bien que les rencontres d’usagers aient été appréciées, il semble manquer une instance pour que ces passionnés de plein air puissent pleinement contribuer au développement d’un réseau qui fait notre fierté! »
Travailler ensemble
Le groupe veut donc proposer au conseil municipal, à sa séance du 10 mai prochain, la création d’un comité qui serait composé d’élus, de professionnels de la Ville, de citoyens-utilisateurs et de représentants des commerçants dont l’activité principale est en lien avec les sentiers.
« Un peu à la manière d’un comité consultatif d’urbanisme (CCU), que l’on retrouve dans toutes les municipalités au Québec, nous croyons qu’un Comité consultatif des usagers de sentiers permettrait d’orienter, de soutenir et de mettre à contribution l’expertise de notre communauté au service de la Ville pour le bénéfice de tous! », avance Jean-Michel Archambault-Cyr, coureur en sentier, skieur de fond et résident de Mont-Tremblant.
Le groupe a soumis l’idée à plusieurs commerçants de Mont-Tremblant qui sont liés au plein air. Audrey Leclerc, résidente de Mont-Tremblant et propriétaire de D-Tour, service de conciergerie en plein air, est du lot. « L’utilisation des sentiers a explosé au cours de la dernière année et c’est une tendance qui n’est pas près de changer », selon elle.
Mont-Tremblant veut collaborer
De son côté, la Ville de Mont-Tremblant dit souhaiter ouvrir le dialogue avec la population adepte de plein air. « Nous analyserons cette demande avec ouverture en nous concertant avec nos partenaires ainsi que les organismes de plein air du territoire, dont Vélo Mont-Tremblant. Notre analyse devra toutefois aussi prendre en compte qu’il serait alors difficile de maintenir en parallèle les rencontres des usagers de sentiers qui permettent actuellement à tous de participer aux échanges, contrairement au comité proposé », soutient Maxime Dorais, directeur des communications à la Ville de Mont-Tremblant.
La Ville se réjouit également de constater que des adeptes de plein air veulent s’impliquer de la sorte à Mont-Tremblant. « La volonté de ces citoyens de s’impliquer est un élément positif qui montre que les amateurs de plein air de Mont-Tremblant ont leur réseau de sentiers municipal à cœur. […] Notre objectif à travers la formule retenue sera que la communauté d’usagers-citoyens soit bien représentée et que les échanges constructifs permettent d’aider le Service de la culture et des loisirs à bonifier le réseau pour mieux répondre aux besoins et attentes de la population », conclut M. Dorais.
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