Aucun problème à craindre
Les eaux potables de Nominingue et Labelle sont bien protégées
Les résultats d’analyses de vulnérabilité des sources d’eau potable réalisées pour cinq municipalités, dont Nominingue et Labelle, sont entre les mains de celles-ci. Les travaux effectués par l’Organisme de bassins versants des rivières Rouge, Petite Nation et Saumon (OBV RPNS), la firme en hydrogéologie TechnoRem, et lesdites municipalités, sont obligatoires. La directrice de l’organisme, Geneviève Gallerand, explique.
En quoi ces résultats d’analyses profitent-ils aux municipalités? « On y trouve, entre autres, des cartes qui localisent les aires de protection. Ce sont des résultats qui doivent être publics », remarque Mme Gallerand. Nominingue a publié la version simplifiée sur sa page Web (https://bit.ly/2PCeav3_), ce qui n’est pas le cas au 30 avril pour Labelle. Soulignons que la date butoir des dépôts était le 1er avril.
C’est par obligation de Québec, par le règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection (RPEP), que les municipalités « dont le système d’aqueduc alimente plus de 500 personnes et au moins une résidence doivent produire et mettre à jour aux cinq ans un rapport d’analyse de la vulnérabilité de leur source », précise la documentation de l’organisme basé à Mont-Tremblant, mais desservant une grande part des Laurentides et de l’Outaouais.
Alors pourquoi un tel exercice? Mme Gallerand poursuit. « Sans entrer dans les détails, il y a des sources d’approvisionnement d’eau en surface, comme à Labelle au lac Chaudefond [anciennement lac Blanc], et de l’eau souterraine, comme à Nominingue. Pour les eaux souterraines, nous avons travaillé avec des hydrogéologues qui font l’analyse avec des puits pour localiser les nappes phréatiques, un travail plus spécialisé que l’on ne fait pas. À partir de ça, on détermine une aire de protection pour la source, ce qui veut dire que l’aire doit être protégée des activités humaines qui seraient néfastes pour la qualité de l’eau. Un exemple connu, les installations septiques. »
Après quoi, l’OBV RPNS crée un répertoire de menaces à la qualité des eaux. C’est évidemment suivi de recommandations.
Le maire de Nominingue, Georges Décarie, qui siège au conseil de l’OBV RPNS, souligne à L’info que l’eau de sa municipalité est bonne et possède un excellent débit. « Il y a une obligation à faire les analyses. On s’assure avec les résultats que notre eau est de qualité. Je me souviens quand on a creusé, un puisatier de Rimouski nous a affirmé qu’avec notre eau, il pouvait fournir une grande ville », raconte-t-il.
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