S’initier à l’observation de la faune
En ces temps de pandémie, pourquoi ne pas aller dehors et marier randonnée en forêt et découverte? Que ce soit seul ou en famille, l’observation de la faune en toute saison peut être fort intéressante.
Selon la Sépaq, l’observation de la faune est une activité qui se pratique à l’année et qui gagne de plus en plus en popularité. Alliant randonnée en forêt, découverte et apprentissages, cette activité présente ses petits défis.
Dans ce type d’activité, patience et adaptation sont les mots d’ordre. Chaque saison est différente quand on parle d’observation de la faune, tant au niveau des espèces présentes sur le terrain, qu’au niveau de l’environnement lui-même. Si l’hiver se montre parfois limitatif dans l’exploration physique des milieux, il peut à l’inverse se montrer très généreux et procurer un nombre impressionnant d’indices de présence animale, qui facilitent les découvertes.
Qu’est-ce qu’un indice de présence ?
Un indice de présence est tout ce qui est présent ou laissé sur le terrain par les animaux. La liste d’indices peut être longue et l’habitude d’observer devient un atout.
Un truc, proposé par la Sépaq, pour reconnaître les indices est de voir le terrain comme un grand tableau et de le balayer des yeux par sections, de haut en bas, sur 360 degrés.
Durant l’hiver et au tout début du printemps, la neige est bien sûr l’indice le plus révélateur. Elle permet d’étudier le milieu plus facilement. Les empreintes, les abris, les sites d’alimentation, parfois même la fuite, la lutte et la chasse, sont tous des éléments qu’il est possible de décoder dans la neige.
À cela peuvent s’ajouter les sons, les odeurs, les excréments, les restants de repas, les différentes matières animales (poils, plumes, os, etc.), les branches grattées, grignotées ou cassées, etc. Les forêts de la mi-octobre à la mi-avril permettent aussi une meilleure visibilité puisque les feuillus sont dénudés, facilitant grandement la recherche, même si les animaux ne se laissent pas facilement voir. Leur principal enjeu étant de se trouver un abri, certains sont passés maîtres dans l’art de se camoufler.
Une bonne organisation
Pour que l’activité soit agréable, elle se doit d’être bien planifiée. Il faut prévoir porter des vêtements chauds, car l’activité peut parfois demander de rester longtemps au même endroit, sans bouger. Le multicouche est donc de mise si les déplacements nécessitent la dépense d’énergie, avant et après l’attente. Il faut aussi penser amener une collation nutritive et de l’eau.
En plus de ces essentiels, on peut aussi penser à apporter appareil photo et raquettes, histoire de rendre la sortie encore plus agréable.
Rappelons par ailleurs que le respect de l’animal est la règle numéro 1 à adopter. En nature, cela signifie d’être capable d’observer sans dénaturer l’environnement ni les comportements des animaux. En tout temps, la distance entre l’observateur et l’animal doit être respectée. La nature est notre héritage collectif, rappelle la Sépaq: sa préservation est l’affaire de tout le monde.
Voir plus de : Actualités
Le conseil est divisé sur l’importance de développer des logements abordables
Le conseil municipal de Rivière-Rouge a freiné l’étude d’un nouveau projet de logements sociaux et abordables, en partenariat avec la …
Des jeunes danseurs de la région au cœur du spectacle de Janie et Marcio
Cynthia Beauvais, enseignante et coordonnatrice du programme Danse-études école secondaire Augustin-Norbert-Morin, explique le fonctionnement de ce programme : « La danse …
Recyclage Jorg sommé de payer 87 500 $ pour des manques à la Loi sur la qualité de l’environnement
Le 16 octobre, l’entreprise Recyclage Jorg de Nominingue a été déclarée coupable de six infractions à la Loi sur la …