Novembre, mois de l’économie sociale
Carpe Diem, une coopérative rassembleuse
En ce mois de l’économie sociale, plusieurs organisations se démarquent par leur vocation communautaire et rassembleuse. C’est notamment le cas de la Librairie Carpe Diem à Mont-Tremblant.
Fondée en 2014, la coopérative est née d’un désir et d’un besoin de pouvoir s’évader dans un univers littéraire. Quelques mois avant sa fondation, la seule librairie du village a dû fermer ses portes. Attristée, la communauté s’est rassemblée pour faire naître cette coopérative, Carpe Diem, qui ne cesse de prospérer depuis. En fait, ce sont Manuela Brassard-Erba, Isabelle Legault, Anik Beaulieu et Céline Giroux qui ont ouvert la coopérative avec des membres de soutien.
« Dès le début, on a vu une belle réponse du public. Notre offre est sensiblement la même que l’ancienne librairie avec beaucoup de pièces jeunesse et un volet jeux de société », explique Mme Beaulieu.
Esprit communautaire
Ce qui distingue cet endroit, c’est surtout l’esprit communautaire et le désir commun d’apprendre, de découvrir et de rêver à travers la lecture. C’est certainement pour cette raison que, malgré la crise sanitaire qui a isolé les gens, Carpe Diem livrait à domicile et pouvait recevoir des commandes via https://carpediem.leslibraires.ca/.
« Depuis nos débuts, on connaît une croissance continue. Avec la pandémie, les gens ont misé davantage sur l’achat local alors ça a aidé aussi. Presque toutes les semaines, on a la chance de se faire dire: Merci de rester là, dans la communauté », indique Anik Beaulieu.
La librairie d’un village
Ce qui distingue une coopérative d’une simple librairie? Rien de très flagrant du point du vue du client. Tout est dans la gestion et l’administration. « Les gens ont investi pour que la librairie puisse exister. Chaque personne partage ses forces pour la garder. Nous avons le privilège d’être soutenus par nos amis, famille, gens de la communauté locale, qui se sont engagée à nous prêter pour un minimum de 3 ans, 1000$ en parts de qualification. Sur ce montant nous avons prévu leur remettre un intérêt (au maximum 8%) dès la troisième année d’opération », poursuit-elle.
Mme Beaulieu ajoute que ç’aurait été beaucoup plus ardu d’ouvrir une librairie de type coopérative sans l’aide de la Coopérative de développement régional Outaouais-Laurentides (CDROL). « On a vraiment été bien encadrés. Sans eux, on aurait pris une éternité à ouvrir. »
« Une librairie offre des livres et des jeux et les deux permettent de développer notre personnalité, notre esprit critique et nos connaissances. Pour certains, c’est davantage un besoin qu’un loisir que d’avoir accès à une librairie », conclut-elle.
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