Sport d’endurance
La triathlète Louise Atkinson Clark sourit toujours
Elle devait se rendre à Tokyo, puis à Chicago, mais tous les événements sportifs de la planète ont été annulés. La triathlète Louise Atkinson Clark ne perd pas pour autant la flamme pour son sport.
Elle s’entraîne six jours par semaine à raison de trois séances en piscine, où elle parcourt chaque fois entre 2400 et 3000 m, de quatre à cinq courses d’une durée maximale de 2 heures chacune, et de trois à quatre sorties de vélo, dont certains trajets lui prennent jusqu’à 3 heures. C’est un entraîneur privé qui monte son programme. Elle travaille aussi sa musculation et pratique le yoga. Ah! au fait! Louise Atkinson Clark a 70 ans. Mais ce n’est clairement qu’un détail.
La génétique de sa maman
« Je ne sais pas comment je faisais quand je travaillais en même temps, s’exclame la triathlète. Je procrastinais moins il faut dire. » Louise Atkinson Clark est à la retraite depuis une dizaine d’années. Avant, elle était infirmière en salle d’opération. Elle se décrit elle-même comme une sportive qui a hérité de la génétique de sa maman. Avant de penser à s’inscrire à un triathlon, elle pratiquait séparément les trois sports qui composent cette discipline.
« Les gens qui font des triathlons, je disais: c’est une gang de capotés! » Mais Louise Atkinson Clark a fini par tomber elle aussi dans la marmite. À partir de 2006, elle participe à des triathlons en distance sprint. En 2016, elle passe au triathlon dit olympique. Entre temps, elle participe au demi-Ironman de Mont-Tremblant, seulement parce que c’était dans sa cour, souligne-t-elle.
Londres, Kelowna, Ottawa, New York, Cozumel, Rotterdam, Lausanne, Edmonton. Louise Atkinson Clark a participé partout sur la planète à des Mondiaux de triathlons, des marathons et des demi-Ironman. Une belle façon de voyager, reconnaît-elle. Pourtant, ses récits d’athlètes ne sont pas tous rose bonbon ou bleu d’azur. Elle parle aussi de chutes graves, d’accidents, de réhabilitation et de moral.
En 2018 au triathlon olympique de Gold Coast en Australie, Louise Atkinson Clark a fait ce qu’elle appelle LA course de sa vie. Elle décroche une 2e place dans la catégorie des 65 à 69 ans. « Vous savez, des gens de 70 ans sur la planète qui sont en forme, il y en a beaucoup, commente-t-elle. Alors le niveau de compétition dans ces événements-là est très élevé. »
Souffrance
Pour performer, les champions disent qu’il faut savoir composer avec la souffrance. « Il faut apprendre la souffrance pour pouvoir se surpasser, dit-elle. Il faut l’accepter. » Est-ce qu’on en vient à l’aimer, Louise, la souffrance? Elle éclate de rire. La réponse est oui.
« Moi, je m’amuse en m’entraînant, et les compétitions c’est comme la cerise sur le sundae, dit-elle. La journée où je ne m’amuse plus, j’arrête. Mais ce n’est pas demain la veille! »
Louise Atkinson Clark souhaite être « toujours sur le circuit », comme elle le dit, lorsqu’elle aura 80 ans. Elle aimerait aussi être couronnée championne dans sa catégorie aux prochains Mondiaux de triathlon, lorsque de tels événements sportifs pourront de nouveau être tenus.
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