Trois générations de pompiers au service de la population
Jacques, Hugo et Jérémy Ladouceur ont choisi le métier de pompier. Issus de la même famille, ils se sont transmis cette passion et se vouent maintenant à la population de Mont-Tremblant.
À l’époque, Jacques Ladouceur travaillait à l’auberge Gray Rocks comme directeur des ressources physiques. Vers la fin des années 60, ce dernier a aussi travaillé à titre de pompier volontaire pour la Ville de Mont-Tremblant, et ce, durant près de dix ans. « Tout un chacun allait rendre service quand la sirène de l’Hôtel de Ville sonnait pour avertir qu’il y avait un feu quelque part », raconte Hugo Ladouceur en se souvenant de la carrière de son père.
Tous natifs de Mont-Tremblant, les Ladouceur sont simples, travaillants et bienveillants. « Moi je travaillais à la voirie dans l’ancien village de Mont-Tremblant. La Ville avait besoin de pompiers, alors j’ai donné mon nom », poursuit-il.
Hugo Ladouceur aussi a œuvré à l’auberge Gray Rocks étant plus jeune. Cet endroit est significatif pour la famille. C’est pourquoi il a été marqué par l’incendie qui a détruit l’auberge il y a quelques années. « Mon père a travaillé là durant plus de 40 ans alors c’est sûr que ça faisait bizarre. »
Fraîchement sorti de l’école, Jérémy Ladouceur, quant à lui, est motivé et bien content de travailler avec son père Hugo à titre de pompier. « Quand j’étais petit, je voyais mon père se lever la nuit pour aider les autres et je savais que c’est ça que je voulais faire aussi », confie le jeune homme de 19 ans.
Hugo Ladouceur aide son fils, notamment avec la conduite et la manœuvre du camion autopompe. D’ailleurs, ce type de véhicule a une valeur sentimentale dans la famille puisque Jacques Ladouceur et son fils Hugo ont travaillé avec le même camion autopompe. « Je me suis même marié avec ce camion ! » a lancé Hugo.
Le soutien, c’est important
Hugo Ladouceur aime travailler sur la machinerie et intervenir pour aider des gens lors d’incendies. Par contre, être pompier confronte aussi à des drames, comme les accidents de voiture. « Ce sont, évidemment, des choses pas agréables à vivre. On ventile, on fait un debriefing et on s’aide dans l’équipe à passer à travers », confie-t-il.
Son fils Jérémy est prêt à toute éventualité et sait qu’il pourra compter sur sa famille pour rester fort tout au long de sa carrière.
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