Rentrée scolaire
En personne ou à distance, l’enseignement avant tout
L’été, c’est les vacances. Le ministre de l’Éducation a tout de même donné quelques devoirs aux Centres de services scolaires du Québec quant à l’organisation de l’enseignement advenant une deuxième vague de COVID-19.
« On prévoit une rentrée présentielle pour tout le primaire et le secondaire », confirme Sébastien Tardif, nouveau directeur général du Centre de services scolaire des Laurentides (CSSL). C’est en effet ce qu’a annoncé François Roberge, ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, à la mi-juin. Ce dernier avait aussi indiqué qu’il reviendrait aux Centres de services et aux directions d’école de préparer leur « plan B » dans le cas où un élève, un enseignant, une classe, un pavillon, une école ou même une région devraient être de nouveau confinés.
Si la présence physique en classe devenait impossible, à cause d’une fermeture partielle ou complète, à quoi les élèves et parents doivent-ils s’attendre? « La volonté, c’est qu’en 24 à 48 heures, rapidement, on puisse poursuivre les enseignements et non pas seulement maintenir les acquis comme cela a été le cas ce printemps. » Le DG reste tout de même lucide. Il souligne qu’un enseignement à distance ne sera jamais équivalent à celui reçu en classe, devant son enseignant.
«La première vague, c’était une première. Maintenant, on voit venir. »
-Sébastien Tardif, directeur général du CSSL
Défi de connectivité
« Nous avons mentionné au ministre que parmi nos défis, celui de la connectivité inégale sur notre territoire sera difficile à surmonter », dit Sébastien Tardif. Le CSSL a entamé des démarches afin d’acquérir davantage d’ordinateurs pour les élèves qui n’en auraient pas à la maison. Toutefois, si l’accès à la haute vitesse est impossible ou encore si plusieurs membres de la famille, dont des parents en télétravail, doivent utiliser simultanément l’internet, la qualité de l’enseignement à distance sera compromise.
Le CSSL aurait-il sur sa table de travail un projet de classe virtuelle? Le DG se veut rassurant et souligne que ce sont les équipes-écoles avec le soutien des services pédagogiques, qui se préparent à toutes éventualités.
« Un arrêt prolongé d’enseignement, toutes les études le démontrent, ce n’est pas bon, surtout pour les élèves vulnérables », dit le DG. L’enseignement sera donc une priorité dès la rentrée. Et peu importe l’intensité de la houle, il faudra maintenir ce cap.
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