Pour survivre les restaurateurs devront s’adapter
En raison de la crise, plusieurs entrepreneurs sont grandement affectés et se demandent comment ils pourront survivre. Du côté des restaurateurs, l’espoir demeure et il est possible d’adapter une formule efficace, qui permettra de bien fonctionner estime le chef de sEb L’Artisan culinaire, Sébastien Houle.
« On ne sait pas ce qui va se passer après la crise. Je veux dire aux restaurateurs qui sont fermés d’utiliser leurs spécialités pour se faire voir. Les gens ont besoin de faire autre chose que cuisiner. C’est donc un bon moment pour voir comment on peut repartir la machine et de ravoir sa clientèle. Il faut faire brasser les choses un peu! On peut devenir un service essentiel », affirme-t-il.
Celui-ci pense, par exemple, à des formules de traiteurs ou de livraison. « On doit trouver une manière de payer les comptes pour nos entreprises », souligne-t-il. À titre d’exemple, son restaurant sEb l’Artisan, à Mont-Tremblant, a mis en place un service en ligne de resto à la maison. Les gens peuvent commander sur le Web et récupérer rapidement leur commande.
Donner de soi et se faire voir
À la Sandwicherie Café+Bistro de Mont-Tremblant, Mathieu Leblanc constate qu’il est le seul restaurant ouvert de son secteur. « J’offre un service de traiteur depuis toujours. Je dois entrer dans mon argent et je ne pourrai survivre avec seulement l’aide du gouvernement. Pour continuer, je fais des plats différents, j’essaye de me réinventer. Je ne suis pas chef de métier, mais je fais tout ici pour garder mon entreprise en fonction », confie-t-il.
« Je fonctionne un jour à la fois et je me sers de ce qui fonctionne », souligne-t-il.
Rester actif pour le client
À la Maison 1890 de Sainte-Agathe, les plats préparés sont disponibles pour les clients depuis longtemps et il est important pour les propriétaires de continuer le service et d’être toujours actifs. Même si le personnel a été mis sur le chômage en raison de la crise, Tania Colleret et son mari, le chef Sharon Benchlouch, travaillent ensemble pour la population.
Pour eux, comme plusieurs qui ont déjà emboîté le pas, l’après-crise n’est pas anxiogène. « Notre nom est déjà fait », affirme Mme Colleret. La solution pour la survie devient donc la diversité des services et de rendre l’offre encore plus visible et attrayante.
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