Des citoyens remettent une pétition de près de 2000 noms
Quelque 350 citoyens se sont massés à l'hôtel de ville pour le dépôt d’une pétition contre l’abolition de la Police municipale mardi soir dernier (le 15 octobre) lors la séance régulière du conseil municipal de Mont-Tremblant.
La salle du conseil étant pleine à craquer, plusieurs citoyens étaient refoulés dans le lobby de l’hôtel de ville, faute de place, lorsque Olivier Delattre, un commerçant de Mont-Tremblant, s’est avancé pour déposer une pétition contenant 1909 noms réclamant le maintien de la Police municipale.
Rappelons que la Ville de Mont-Tremblant a déclenché un processus de réflexion et de consultation publique sur la possibilité d’abolir le Service de police municipale pour le remplacer par une desserte de la Sûreté du Québec.
Relatant avoir été victime d’un malaise cardiaque dans le stationnement de son commerce le 22 août, M. Delattre s’est dit convaincu qu’il serait mort, n’eût été l’intervention rapide des policiers municipaux équipés d’un défibrillateur. C’est ce qui l’a personnellement motivé à signer la pétition, a-t-il mentionné, avant de s’avancer pour remettre le document à la greffière, sous l’ovation de l’auditoire.
Ambiance tendue
L’ambiance était par ailleurs tendue dans l’enceinte et le maire Luc Brisebois a dû menacer un citoyen récalcitrant d’expulsion policière, dès le début de l’assemblée, pour maintenir un certain décorum.
Par la suite, le jeu s’est un peu calmé et le maire, qui avait initialement mentionné qu’il ne prendrait pas de questions sur la desserte puisque le sujet n’était pas l’ordre du jour, a finalement permis des interventions auxquelles il a répondu brièvement.
Des citoyens ont défilé au microphone pour souligner l’implication communautaire des policiers municipaux, leur travail professionnel et engagé et le caractère irréversible de l’abolition de la Police municipale pour une municipalité de moins de 50 000 habitants, mais aussi pour déplorer que le changement de desserte n’ait donné lieu à aucun débat électoral. « La question devrait être soumise à un référendum », a conclu Michel Brossard.
Le maire Brisebois est resté évasif sur la question d’un référendum. « Un référendum, ce serait après des discussions », a-t-il mentionné.
Consultations publiques
Le maire a réitéré que les arguments de la Ville de Mont-Tremblant seraient énoncés lors des consultations publiques des 1<@Re>er<@$p> et 2 novembre. Il a ajouté que le conseil municipal n’avait pris aucune décision et demeurait en mode exploratoire. « On devait à l’ensemble des citoyens d’au moins étudier la possibilité ou l’hypothèse », a-t-il mentionné.
Le maire de Mont-Tremblant a précisé que la Ville produirait un rapport dans les deux semaines suivant les consultations publiques et qu’il « y aura ou il n’y aura pas » de résolution pour l’abolition transmise à la ministre de la Sécurité publique Geneviève Guilbault. Selon lui, dans le cas de l’envoi d’une résolution, la décision finale quant à la desserte future de la police à Mont-Tremblant reviendrait à la ministre.
Le maire Brisebois a mentionné, à quelques reprises, l’importance des consultations publiques pour connaître les effets d’une abolition et pour permettre aux citoyens de commenter en personne ou de remettre un mémoire écrit sur le sujet discuté.
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