« Une des solutions : tripler le trafic en région » – Serge Larivière
« Depuis un certain temps, on veut améliorer le transport aérien régional au Québec, comme plusieurs autres intervenants. On fait nos représentations et on exprime notre opinion sur le sujet. »
Quant au prix exorbitant des billets pour les vols domestiques à au Québec, M. Larivière estime que ce problème n’a rien de très mystérieux. Il le met sur le dos de l’absence de concurrence à Air Canada. « C’est comme dans n’importe quelle industrie », explique-t-il, « quand il n’y a pas d’opposition, le seul offrant peut demander le prix qu’il veut. Étonnamment, ce n’est pas notre cas ici à Mont-Tremblant parce que nous avons les compagnies Porter et Air Canada. Ce qui préoccupe le reste du Québec est la question « Pourquoi un aller/retour Toronto/Mont-Tremblant coûte 280$ sur Porter et Air Canada alors qu’il faut payer 1000$ pour faire Montréal/Gaspé? » Cette question intrigue les gens. Essentiellement, nous n’avons aucun vol sur le Québec. Le fait est que nous sommes greffés sur le réseau de l’Ontario et qu’on roule avec les prix de cette province. C’est ce qui explique pourquoi nos prix sont si inférieurs. »
Une question simple
La plupart des aéroports régionaux au Québec souffrent du problème de sous-financement.
« On ne dirait pas non, nous non plus, à un investissement gouvernemental consacré à l’entretien futur de la piste, au renouvellement de certains équipements d’entretien (de piste) ou de maintenance. Disons les vraies affaires : si on avait en région au Québec le même trafic aérien qu’en Ontario – le trafic aérien est trois fois plus important dans la province voisine – ça serait différent! Multipliez le trafic aérien à l’aéroport international de Mont-Tremblant par trois et nous avons beaucoup moins besoin d’une assistance gouvernementale pour nous aider à payer les frais opérationnels. La question à poser est simple : veux-tu une subvention parce que tu n’as pas de trafic, ou veux-tu plus de trafic? Nous, ce qu’on dit au gouvernement, c’est « n’oubliez pas les aéroports, c’est important. C’est vrai que cela fait des années que nous sommes sous-financés. » Je pense que le gouvernement nous a bien entendus là-dessus. Donnez-nous plus de trafic et nous, on va s’occuper de la pérennité des aéroports. Ce que nous demandons au gouvernement c’est d’agir dans les deux dimensions. »
M. Larivière mentionne qu’à chaque semaine, son aéroport est le point de départ de 14 vols de 74 passagers à destination de Toronto. Il verrait d’un très bon oeil un transporteur – peut-être basé à Montréal ou ailleurs – lui donner New York, Philadelphie, Boston, Chicago ou les villes de la côte Est et peut-être au Québec…
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