Nouveau délai dans la construction de soins palliatifs
La maison de soins palliatifs qui doit desservir les MRC des Pays-d’en-Haut, des Laurentides et d’Antoine-Labelle n’ouvrira pas ses portes en septembre comme prévu.
La maison de soins palliatifs qui doit desservir les MRC des Pays-d’en-Haut, des Laurentides et d’Antoine-Labelle n’ouvrira pas ses portes en septembre comme prévu.
La fondation La Traversée, en charge de ce projet, a en effet repoussé l’échéancier. Les travaux débuteront à la fin de l’été plutôt qu’au printemps, et devraient être terminés pour décembre. C’est la décision qui a été prise afin que tout le projet s’arrime davantage. La présidente de La Traversée, Chantal Roussel, explique: «On aime mieux prendre le temps de réfléchir au projet pour qu’il puisse durer dans le temps. Il faut s’assurer de répondre encore aux besoins de la région dans 20 ans», dit-elle.
Pour atteindre cet objectif, la fondation a confié la gestion du chantier à Bruce Gaisford, qui s’en occupera conjointement avec Patrick Waddell. Ce dernier a déjà mené à bon port l’arpentage et le transfert de propriété du vieux château Beauvallon, où la maison de soins palliatifs sera installée, de la Ville vers la fondation La Traversée. Un deuxième architecte, Jean Gagné, s’est également joint au projet.
Appel à la générosité
Côté construction, des pourparlers sont présentement en cours avec les Maisons Bonneville, pour obtenir un «bloc» rapidement. Ce bloc comprendrait deux étages et un sous-sol et serait préusiné. «Cela permettrait de réduire les coûts main-d’œuvre de plusieurs centaines de milliers de dollars», précise la présidente Roussel.
Rona Forget et BMR Groupe Yves Gagnon de Mont-Tremblant sont cependant toujours impliqués dans le dossier. Ils cherchent notamment du bois que des gens de la place pourraient donner afin qu’il soit envoyé chez Bonneville pour la construction. France Forget et Geneviève Gagnon tâchent également de trouver des meubles gratuits pour la maison et de recruter des professionnels locaux (plombier, électricien) qui accepteraient de donner de leur temps pour la construction.
La Fondation médicale des Laurentides et des Pays-d’en-Haut a également été sollicitée pour verser un don, ce qu’elle fera. Le montant reste à déterminer. La MRC et la Ville de Mont-Tremblant aident aussi à trouver des subventions gouvernementales.
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