Le conseil municipal irrite des Tremblantois
Disant vouloir rétablir les faits dans le dossier de la future desserte policière, le conseil municipal de Mont-Tremblant faisait distribuer récemment dans les foyers un fascicule d’information qui a irrité certains Tremblantois.
De fausses informations circulent, mentionne-t-on du côté de la Ville de Mont-Tremblant dans un communiqué officiel. « Pour donner l’heure juste aux citoyens et citoyennes, la Ville a été dans l’obligation de produire et de distribuer un fascicule explicatif, Voici la vérité, dans tous les foyers tremblantois », souligne-t-on.
Le document d’une page recto verso revient sur les arguments présentés lors des diverses assemblées de l’automne dernier concernant le futur de la desserte policière. On y rappelle notamment qu’aucun policier ne perdra son emploi et que ceux qui s’impliquent dans la communauté, par du bénévolat ou le Fonds humanitaire, pourront continuer à le faire.
« La sécurité et l’intérêt public sont nos priorités », clame le conseil municipal dans le fascicule. Plus loin on peut lire, outre les points d’information qui rappellent l’argumentation municipale: « Une entente avec la SQ permettra d’offrir le meilleur service à moindre coût pour répondre à nos besoins actuels et futurs, une décision mûrement réfléchie! ».
Tremblantois ou pas
Un point affirmant que les deux assemblées publiques sur le sujet de la desserte policière, les 1<@Re>er<@$p> et 2 novembre, avait attiré une majorité de personnes « qui n’étaient pas des citoyens de Mont-Tremblant », a fait tiquer des opposants à l’abolition de la police municipale.
« Cette affirmation est fausse. Beaucoup de Tremblantois ont été choqués », a indiqué Lucie Plourde, une citoyenne très engagée dans le mouvement contre l’abolition.
«Au contraire, la grande majorité des participants étaient des Tremblantois selon nous », a-t-elle mentionné, précisant que la provenance des participants n’avait pas été relevée de manière officielle.
Pétitions
Par ailleurs, les opposants à l’abolition de la Police municipale continuent à solliciter des signatures pour une pétition réclamant un référendum au sujet de la desserte policière à Mont-Tremblant. Outre une pétition en ligne sur le site de l’Assemblée nationale du Québec, des personnes se présentent dans des commerces locaux avec une pétition.
Rappelons qu’en décembre, le conseil municipal de Mont-Tremblant a voté unanimement en faveur de l’abolition de son service de police municipale et son remplacement par une desserte de la Sûreté du Québec. Cette résolution a été transmise au ministère de la Sécurité publique à qui appartient la décision finale d’abolir ou de maintenir la Police municipale.
Le dossier suit son cours
L’analyse de la demande de la Ville de Mont-Tremblant d’abolir sa police municipale suit son cours, souligne la direction des communications du ministère de la Sécurité publique. On se refuse toutefois à avancer une date pour la décision définitive.
« La Loi sur la police ne prévoit pas de délai quant à la prise de décision de la ministre à l’égard de l’abolition du corps de police. La demande de la Ville de Mont-Tremblant est en cours d’analyse », a mentionné la relationniste de la direction des communications Louise Quintin, avant de préciser qu’elle ne ferait pas de commentaires supplémentaires.
Préalablement, la porte-parole a rappelé que la ministre tiendra compte des rapports de consultations publiques ainsi que de tous les autres documents et commentaires qui lui sont parvenus pour la guider dans sa prise de décision.
Advenant l’abolition du corps de police municipale suivie d’une desserte de la Sûreté du Québec, la ministre formerait un comité de reclassement, a expliqué Mme Quintin.
Ce comité veillerait à l’intégration des policiers municipaux au sein de la Sûreté du Québec ou encore à leur procurer un emploi au sein de la municipalité, a-t-elle mentionné.
« L’abolition du corps de police municipale prendrait effet à compter de la date déterminée par le comité de reclassement ou encore six mois après la formation de celui-ci, selon la première éventualité », a précisé Mme Quintin.
Cette dernière a ajouté qu’un article de la Loi sur la police prévoit cependant qu’avant qu’un corps de police municipale puisse être aboli, la municipalité doit s’assurer de la conclusion d’une entente-cadre avec Retraite Québec au sujet des régimes de retraite et du transfert des droits des personnes concernées.
Par ailleurs, rappelons que c’est le 27 avril prochain que le Tribunal administratif du travail entendra les arguments de la Fraternité des policiers de Mont-Tremblant dans le recours qu’elle a engagé contre la Ville de Mont-Tremblant. Le syndicat porte plainte, arguant que la démarche d’abolition de la Police municipale « est une mesure de représailles contre les travailleurs et une tentative de se dégager de la responsabilité de régler un conflit de travail », une contestation qui se rapporte aux articles 12, 13, 14 et 15 du Code du travail.
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