Jean-Jacques Leroy se mesure à l’Ironman 70.3 une 5e fois
Jean-Jacques Leroy marque ses 50 ans avec une cinquième participation de suite à l'Ironman 70.3 de Mont-Tremblant cette année.
Jean-Jacques Leroy marque ses 50 ans avec une cinquième participation de suite à l’Ironman 70.3 de Mont-Tremblant cette année.
Le résident de Lac-Supérieur ne tient pas de discours enflammé sur cette persévérance. «Chaque année, tout de suite après l’épreuve, je me réinscris en me disant que l’an prochain je vais faire mieux», dit-il.
Dans les mois qui suivent, au fil de l’entraînement qui n’est pas toujours facile, il lui arrive de se demander ce qui lui a pris. Mais quand l’événement approche, il se laisse une fois de plus gagner par l’excitation.
«Je ne parviens jamais à me préparer autant que je le voudrais. C’est difficile de trouver tout le temps. Avant j’avais mon commerce qui me prenait. Cette année, avec mon nouvel emploi à l’hôtel Le Grand Lodge, nous avons fait d’importantes rénovations ce printemps et évidemment, ç’a été prenant», explique-t-il.
Il tire tout de même une satisfaction d’avoir été de cinq des six premières éditions de l’Ironman 70,3 en plus d’avoir pris part à trois Ironman à Mont-Tremblant.
Sans obsession
Malgré tous les aléas d’une épreuve du type Ironman, il s’en tire ordinairement sans trop de mal. «On y va une étape à la fois. En se retrouvant parmi d’autres athlètes, on essaie de les suivre et ça porte au dépassement», dit-il.
Si d’autres participants sont dopés par l’ambiance à l’entrée du centre de villégiature, dans les derniers mètres avant la fin, pour sa part, rendue là il a atteint un tel niveau de concentration qu’il réalise à peine ce qui se passe au tour de lui. «Je suis complètement dans ma bulle. Mon coach me dit souvent: pourquoi tu as cet air bête, salues les gens. Moi, je ne me rends compte de rien», relate-t-il.
À l’approche de l’événement, Jean-Jacques Leroy n’a qu’une véritable hantise: la chaleur.
«Pour moi, le plus dur de l’Ironman, c’est vraiment affronter la chaleur. Ça m’accable vraiment très fort. L’an dernier, par exemple, il faisait très chaud et j’ai souffert comme jamais», mentionne-t-il.
Même s’il est conscient que tout irait mieux, avec plus d’entraînement, Jean-Jacques Leroy ne veut pas en faire une obsession. «Je me prépare le mieux possible. Mais, pour moi, le jour où ce sera devenu une contrainte du genre “il faut absolument que je coure telle distance aujourd’hui”, je vais arrêter parce que ça va m’enlever le plaisir », conclut-il.
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