La petite histoire d’un cégep…en devenir
Il en a fallu, des efforts, pour que le Centre collégial de Mont-Tremblant (CCMT) voie le jour. Et le combat n’est pas terminé.
Récemment, le député péquiste Sylvain Pagé célébrait ses 15 ans de vie politique. Le représentant de Labelle a mené bien des combats depuis son entrée à l’Assemblée nationale, et l’un d’eux est l’arrivée d’un centre d’éducation postsecondaire à Mont-Tremblant. « C’est une des plus belles réalisations de ma vie politique », avance le principal concerné.
S’il a été le porteur du dossier, tout a commencé avec Ivann Robert, un jeune homme qui, en 1999, a cru en l’arrivée d’un cégep dans la région. « Un regroupement de citoyens, surtout composé d’artistes, avait fait des représentations auprès de Jacques Léonard, notre député de l’époque, qui avait dit: “Vous voulez un cégep, mais où sont les jeunes?”, parce que c’était surtout des têtes blanches. Ça m’a fouetté. J’étais étudiant au Cégep de Saint-Jérôme à ce moment-là et j’ai voulu prendre M. Léonard au mot. »
Une fois ses études faites, Ivann Robert est revenu à Saint-Faustin-Lac-Carré, où il avait grandi, et s’est fait élire conseiller municipal. Son but: voir un cégep s’installer dans l’ancienne pisciculture de Saint-Faustin. Il a monté un dossier qu’il a soumis à Sylvain Pagé, lorsque celui-ci s’est présenté en 2001 à la succession de M. Léonard.
« Durant sa campagne, il a pris l’engagement d’amener de l’éducation supérieure ici, et il a été élu », se souvient M. Robert.
4600 personnes se mouillent
On était encore loin de la coupe aux lèvres alors. Afin de soutenir son nouveau député, M. Robert a fait circuler une pétition, de Saint-Faustin-Lac-Carré à Amherst. Près de la moitié des signatures ont été obtenues au casse-croûte La Roulotte, à Mont-Tremblant, d’août à octobre 2002.
Une fois qu’il a colligé 4600 signatures, M. Robert a déposé la pétition sur le bureau de Sylvain Pagé. Celui-ci a alors pu obtenir 5000$ du budget discrétionnaire du ministère de l’Éducation. Avec cette somme, une étude de préfaisabilité a été menée. Celle-ci a prouvé que la clientèle était suffisante dans la région pour avoir un cégep.
Le député a ensuite convaincu la MRC des Laurentides, le CLD et le Cégep de Saint-Jérôme d’embarquer dans le projet. Une fois qu’il y a eu consensus, les représentations ont débuté à Québec. C’est finalement le ministre de l’Éducation Jean-Marc Fournier qui a donné le feu vert pour un projet-pilote, et en 2008, le CCMT ouvrait ses portes.
« On existe »
Neuf ans plus tard, la mobilisation citoyenne est toujours au rendez-vous et les inscriptions se sont stabilisées autour de 150 par session: une grande victoire, aux yeux de Sylvain Pagé. « L’éducation est à la base de la réussite personnelle et collective. Le milieu l’a compris et a embarqué dans le projet. C’est pour ça qu’on a parcouru tant de chemin, en 15 ans. »
Ivann Robert abonde dans le même sens. « Il a fallu vaincre bien des résistances et il en reste un peu. Nous n’avons toujours pas un vrai campus à Mont-Tremblant. J’ai hâte qu’on sorte les étudiants des roulottes. Mais le centre est là. On existe! », conclut-il.
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