Mise en valeur de la Maskinongé: une nouvelle étape franchie
Une trentaine de personnes a assisté au 6e colloque de la Société pour la protection du bassin versant de la rivière Maskinongé (PROMA) à La Minerve, le 20 septembre.
Lors de celui-ci, trois présentations étaient à l’ordre du jour: celle d’une étude de caractérisation des berges (pour identifier où il y a un problème d’érosion et s’assurer de limiter celle-ci), celle d’une étude de la qualité de l’eau et l’annonce de la création d’un parcours canotable sur la Maskinongé.
Catherine Baltazar, biologiste pour l’Organisme de bassin versant des rivières Rouge, Petite Nation et Saumon (OBV RPNS), a coordonné l’échantillonnage de la rivière par différents employés municipaux et a analysé la qualité de l’eau de ces échantillons. Ses résultats sont étonnants: l’eau est dans les normes du ministère et même encore mieux en certains endroits.
« Une rivière au sud de Mont-Laurier où on peut se baigner sur toute sa longueur, c’est exceptionnel! », a lancé le maire Bernard Lapointe d’Amherst, présent avec quatre autres collègues des municipalités longeant la Maskinongé.
Chaque année, de nouveaux échantillons d’eau seront pris aux mêmes endroits afin de déterminer si la qualité de l’eau se détériore, et les municipalités pourront ainsi tout de suite agir.
La parole au public
Avant que le colloque ne s’achève, le public était invité à faire part de ses suggestions et commentaires. Plusieurs propositions ont été discutées et seront prises en compte par la PROMA: caractériser les frayères pour mieux protéger les poissons de la rivière, identifier les zones où se trouve du myriophylle à épi sur le parcours et les faire contourner par les canoteurs, protéger le couvert forestier pour s’assurer que le paysage le long de la descente soit encore le même dans 10 ans.
Mais le thème qui a surtout retenu l’attention, ce sont les ententes à venir avec les propriétaires privés le long de la rivière. Guylain Charlebois, qui a élaboré le réseau canotable avec Brigitte Dubuc, a assuré que c’était la priorité.
« Il faut avoir des ententes pour permettre les portages avant même d’enclencher le processus et que des gens viennent descendre la rivière », a-t-il déclaré.
Le tout s’est terminé par une allocution de Gilbert Brassard, maire de Labelle et président de la PROMA. « Le gros du travail est fait, il reste juste à développer toutes les possibilités qu’offre cette rivière et ce parcours canotable. Les services pourront se développer à l’usage », a-t-il conclu.
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