Le Mountain Acres se transforme en plateau de tournage
Le roman marquant de Gaétan Soucy, La petite fille qui aimait trop les allumettes, est présentement en train de se faire adapter au cinéma: et c’est à Saint-Faustin-Lac-Carré que le tournage a lieu.
C’est grâce au Bureau du cinéma et de la télévision des Laurentides que l’équipe de tournage s’est retrouvée dans notre région. Le producteur Marcel Giroux et le réalisateur Simon Lavoie voulaient un manoir décrépit à la campagne, où se passe la majeure partie de l’action. Ils en ont trouvé un sur le golf Mountain Acres, fermé depuis quelques années.
« Dès que nous avons vu le manoir Ogilvie, qui est abandonné depuis les années ’60 mais qui a toujours l’allure d’une résidence très luxueuse, on a eu un coup de foudre, raconte Marcel Giroux. Ç’a pris des négociations très intenses avec les propriétaires, mais on y est arrivé. »
Le tournage a débuté à la fin juillet et, bien que la météo l’a rendu plus complexe pendant deux ou trois jours, l’échéancier est respecté jusqu’à présent: il devrait donc se terminer autour du 30 août. La distribution est surtout composée de nouveaux visages: Marine Johnson, pour qui c’est son premier grand rôle, Antoine L’Écuyer (qui campait le rôle principal dans C’est pas moi, je le jure), Alex Godbout et Laurie Babin-Fortin. Jean-François Casabonne, qui joue le rôle du père, complète le tableau.
« Nous avons choisi chacun d’entre eux pour la justesse de leur jeu et leur allure. Simon [le réalisateur] voulait qu’on voit les personnages avant les acteurs qui les campent », explique le producteur, pour expliquer ce recours à des comédiens moins connus du grand public.
Entre la signature visuelle et le rythme
Le film se veut une adaptation libre de La petite fille qui aimait trop les allumettes, mais il était très important pour le producteur et l’auteur Gaétan Soucy, qui était impliqué dans cette adaptation jusqu’à son décès en 2013, de coller au roman, au plan narratif du moins.
« Simon est vraiment un cinéaste de grand talent: sa démarche esthétique avec son côté naturaliste va être mis de l’avant, mais contrairement à sa dernière œuvre, Le torrent, on voulait quelque chose de plus nerveux, de moins contemplatif. Je crois qu’on va offrir un film d’une qualité exceptionnelle », avance M. Giroux.
C’est également Simon Lavoie qui a écrit le scénario du film, qui devrait sortir en salle à l’automne 2017. On ignore cependant s’il sera diffusé à l’extérieur de Montréal.
L’histoire
La petite fille qui aimait trop les allumettes raconte les tribulations de deux adolescents élevés seuls par leur père dans un manoir décrépi à la campagne. Bientôt livrés à eux-mêmes, l’un d’eux tente de perpétuer les règles absurdes édictées par cet homme mystérieux, tandis que l’autre est épris de connaissance et de vérité; il découvrira bientôt son identité réelle et le récit de sa propre genèse.
Le tournage a été financé par la SODEC, Téléfilm Canada, le Fonds Harold Greenberg, TV5/UNIS et les programmes de crédit d’impôt fédéral et provincial. Funfilm est le distributeur au Canada et Les Films Séville assure les ventes internationales.
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