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Jean-Louis Dubreuil veut développer La Conception

Publié le 2 août 2016 par In Médias

S’il n’en tenait qu’à Jean-Louis Dubreuil, le nord de Mont-Tremblant serait rapidement peuplé de nouveaux venus. Après avoir mené des développements immobiliers à Bois-des-Filion, Mirabel et Saint-Sauveur, voilà qu’il s’intéresse à La Conception.

« J’ai dépensé 800 000$ en trois semaines. C’est rendu qu’il faut que je me cache les yeux pour ne pas voir les terrains que je pourrais développer. Dans le nord, tout est à faire! »

C’est ainsi que s’exprime le bon vivant de 64 ans, qui a travaillé toute sa vie comme contracteur. Avec ses fils, qui sont également dans la construction, il a acquis un chalet à La Conception, ce qui l’a amené à s’intéresser à la région. Il a tout de suite été frappé par son potentiel de développement, tant commercial que résidentiel.

« Tu prends le lac des Trois Montagnes ou le lac à l’Eau verte, c’est encore très sauvage. Pourtant, tu es à dix minutes de Saint-Jovite! Je trouve ça vraiment écœurant comme endroit, c’est comme le meilleur des deux mondes », glisse l’entrepreneur.

Développer La Conception

Sentant la bonne affaire, M. Dubreuil a ainsi monté un projet de développement et est allé voir la Municipalité de La Conception, de qui il a reçu un très bon accueil. « Les élus étaient très ouverts. J’ai comme l’impression qu’ils attendaient ça », avance-t-il.

La plupart des terrains qu’il a achetés sont sur la rue Principale, de la route 117 au pont Héliodore-Barbe.

Les gens veulent être ici, mais il n’y a rien! Il faut mettre des commerces à l’entrée du village.

Jean-Louis Dubreuil

Il a déjà fait défricher et niveler ses quatre lots au coin de la 117, dans le but d’en faire un pôle commercial. Le reste de la rue sera davantage développé avec des constructions résidentielles ou de villégiature, avec la possibilité d’y ajouter des bureaux pour des professionnels et travailleurs autonomes.

« Je parle beaucoup avec les gens de la localité depuis mon arrivée, et ce qu’ils me disent, c’est que les gens veulent être ici, mais il n’y a rien! Il faut mettre des commerces à l’entrée du village pour la population. J’ai déjà l’intention d’installer là une station-service, probablement avec un dépanneur. Une épicerie ou un commerce qui vend des articles de plein air, comme une boutique de chasse et pêche ou de quatre-roues, pourraient aussi s’installer là. Je suis bien ouvert à tout! », conclut l’homme d’affaires.

Jean-Louis Dubreuil a également acquis des terrains sur le chemin de la Station, près des limites de Labelle. Il entend y bâtir des chalets et des commerces s’adressant aux villégiateurs.

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