Le public répond présent au Festival du blues
C’est au son de la traditionnelle « jam session » du dimanche soir que s’est terminé le Festival international du blues de Tremblant, le 17 juillet.
Pendant 10 jours, les festivaliers ont pu assister à 100 spectacles gratuits, présentés au cœur du village piétonnier, sur scène ou sur les terrasses. Des artistes se sont également produits au Casino Mont-Tremblant et à l’église du Village, en face du lac Mercier.
Parmi les gros canons, citons les groupes Heymoonshaker, les Porn Flakes, Soulstack, Paul Deslauriers Band et Wang Dang Doodle. Du côté des artistes solos, Angel Forrest a particulièrement cassé la baraque mardi soir. Andria Simone, Ana Popovic et Jack Broadbent se sont également illustrés.
Les Québécois font bonne figure
Deux moments particulièrement forts de ce 23e Festival ont été les prestations de Gregory Charles, le 13 juillet, et de Breen Lebœuf et Martin Deschamps, le 16. Pierre Bertrand, directeur général de l’Association de villégiature Tremblant (AVT), qui produit le Festival du blues, n’avait que des bons mots pour le premier: «C’était vraiment spécial, Gregory a su faire embarquer le public», a-t-il déclaré.
Martin Deschamps et Breen Lebœuf, quant à eux, ont fait vibrer la foule en enchaînant plusieurs de leurs succès, ainsi que des classiques du blues et d’Offenbach, un groupe-phare des années 70 au Québec. Les plus jeunes ont ainsi pu redécouvrir des chansons culte tels «Deux autres bières» et «Ayoye», dans des versions à leur faire dresser le poil sur les bras.
Un achalandage plus constant
Même si le premier week-end a connu un achalandage un peu plus faible que de coutume, dû à la pluie et au froid, le beau temps s’est rapidement remis de la partie au cours de la semaine, si bien que les visiteurs étaient au rendez-vous. «On constate depuis que nous avons changé notre formule, l’an passé, une répartition différente: on compte moins de visiteurs les fins de semaine, mais il y en a plus en semaine. Les taux d’occupation des hôtels ont d’ailleurs été très bons en semaine», déclare M. Bertrand de l’AVT.
Le Festival tente maintenant de garder environ le même achalandage à tous les jours, ce qui rend l’expérience plus agréable. «Quand il y a trop de monde en même temps, ça peut provoquer des désagréments, explique M. Bertrand. On ne veut pas battre des records, on veut offrir une expérience de qualité!»
Chose certaine, les artistes comme les visiteurs semblent y trouver leur compte. La preuve, nombreux sont ceux qui viennent renouveler l’expérience année après année.
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