Les camionneurs artisans veulent sauver leur gagne-pain
Deux défilés de camionneurs artisans ont eu lieu ce matin du lundi 9 mai dans le secteur des Laurentides, à Sainte-Agathe-des-Monts et à Mont-Tremblant, comme partout ailleurs au Québec.
Ces opérateurs de véhicules lourds réclament que le Règlement sur le courtage en services de camionnage en vrac soit modifié afin de maintenir dans les marchés publics le courtage sans but lucratif après le 31 mars 2017. Pourquoi cette date? Car il s’agit de l’échéance de l’entente de cinq ans présentement en vigueur entre le gouvernement québécois et les camionneurs artisans.
Les transporteurs en vrac – camionneurs artisans indépendants qui sont détenteurs d’un permis de la Commission de transport du Québec (CTQ – demandent en outre que les autorités concernées prennent des mesures immédiates pour que cesse le courtage illégal sur les chantiers publics au Québec (par des camionneurs sans permis de la CTQ).
Tergiversations du gouvernement
Ainsi ce lundi matin à Mont-Tremblant, un impressionnant cortège de neuf camions lourds s’est arrêté devant le bureau du député de Labelle, Sylvain Pagé, à qui a été remis un dossier présenté par Guy Laplante, président de l’Association nationale des camionneurs artisans inc (ANCAI).
« Ce mouvement s’est déroulé simultanément partout en province par des centaines de camionneurs artisans, autant à Rouyn-Noranda qu’à Montréal et Québec. Nous avons tous défilé devant le bureau de nos députés de comté et y avons remis une copie du dossier », d’expliquer Joël Charbonneau, initiateur de cette manifestation à Mont-Tremblant.
Un gouvernement qui « branle dans le manche »
« Le gouvernement de Philippe Couillard branle un peu dans le manche dans les négociations », ajoute Jean Lefebvre, agent d’affaires pour le poste de camionnage du secteur Laurentides, qui a participé de son côté à la manifestation à Sainte-Agathe-des-Monts.
Sans parler de menace ou de pression indue, M. Lefebvre laisse entendre que le ton gouvernemental dans les échanges est teinté d’intimidation.
« Il en va du gagne-pain des camionneurs artisans indépendants qui sont, pour la plupart, propriétaires de leur camion », enchaîne-t-il. « Pour ce qui est de notre deuxième demande (« pour que cesse le courtage illégal sur les chantiers publics au Québec »), on veut éviter de se retrouver dans une situation comme celle qui menace le monde du taxi à Montréal (l’introduction des chauffeurs Uber dans l’industrie NDLR). »
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